Début d’année intense chez Comet ! La société, à ne pas confondre avec Comet Meetings et Comet Software, annonce en effet plusieurs changements pour mieux affronter un marché du freelancing qui connaît des complications depuis la fin de la pandémie de Covid-19.
Ainsi, l’entreprise, connue pour mettre en relation les freelances et les grands groupes, vient de boucler un tour de table de 10 millions d’euros auprès de Daphni, d’Otium Capital, de Founders Future (fonds détenu par Marc Menasé, actionnaire de Maddyness, ndlr), Tomcat, de FJ Labs ou encore de Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel pour financer la French Tech. Auparavant, la société avait déjà levé 11 millions d’euros en 2018 et 4 millions en 2022.
L’ancien patron de Reezocar aux manettes
Ce nouveau financement met également à l’honneur Laurent Potel, qui prend les commandes de Comet. Cet entrepreneur avait notamment lancé la plateforme de vente de voitures d’occasion en ligne Reezocar en 2014. Mais celle-ci a été revendue à Société Générale en 2020, avant de mettre la clé sous la porte l’an passé. Laurent Potel connaît bien Comet puisqu’il avait rejoint le conseil de surveillance de la société dès 2017. Il succède à Éric Didier, parti durant l’été 2024.
« Dans un contexte de mouvance constante et de pénurie croissante de certains profils IT et tech spécialisés, l’entreprise a su démontrer la pertinence de son modèle et son impact sur le marché du freelancing en plein développement. Cette levée de fonds va nous permettre d’accélérer fortement notre croissance et de développer notre offre dans un contexte de marché très porteur », indique Laurent Potel, PDG de Comet.
200 millions d’euros de revenus « à court terme »
Avec ce nouveau dirigeant à sa tête et cette nouvelle levée de fonds, la société entend se mettre en ordre de bataille pour mieux adresser les besoins des entreprises du CAC 40 et du SBF 120. Pour cela, Comet va élargir son expertise à des domaines comme l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Un positionnement qui place la plateforme en concurrence frontale avec des acteurs comme Crème de la Crème qui vient de réaliser un LBO pour réaliser plusieurs acquisitions sur le marché.
Comet a réalisé un chiffre d’affaires de 77 millions d’euros l’an passé et assure être rentable depuis deux ans. Sur un marché du freelancing en pleine recomposition, la société vise les 200 millions d’euros de revenus « à court terme » sans indiquer d’échéance précise. Le défi est de taille pour cet acteur tricolore en quête d’un nouveau souffle pour faire la différence auprès des grands groupes français.