Avec la multiplication des textes juridiques et des normes, nationales comme internationales, les professionnels du droit passent de plus en plus de temps à rechercher ou à rédiger, au lieu de travailler sur des missions à réelle valeur ajoutée. Or, à terme, 44% des tâches juridiques effectuées pourraient être réalisées par l’IA. Résultat ? 76% des directions juridiques et 68% des cabinets d'avocats utilisent l’IA au moins une fois par semaine, et plus d'un tiers l'utilise quotidiennement. 

Ainsi, des solutions tendent à se développer pour leur faire gagner du temps et éviter les tâches répétitives en proposant des fonctionnalités comme l’assistance à la rédaction ou la synthèse de documents. Pour cela, les éditeurs de logiciels, comme LexisNexis, proposent de relier l’IA à leur base de données juridiques, devenues au fil des décennies de véritables références, afin de concevoir des outils permettant des réponses aux recherches sourcées et précises. 

« Le rôle de Lexis+ AI est d’assister les praticiens, non de les remplacer, en leur offrant une technologie fiable et adaptée » rappelle Sophie Coin-Deleau, Directrice Stratégie France pour LexisNexis. « Nous avons voulu apporter des solutions concrètes aux problématiques rencontrées par les professionnels du droit dans leur quotidien : gagner du temps sur la recherche d’informations, obtenir des réponses directement sourcées et actualisées, et accéder à des outils d’aide à la rédaction. Notre ambition n’est pas seulement d’améliorer la productivité, mais aussi de permettre aux utilisateurs de se concentrer sur des tâches plus stratégiques. On parle de juriste augmenté, un juriste qui pourra valoriser son expertise et se concentrer sur le développement de missions nouvelles. » 

Des IA génératives conçues pour les professions juridiques 

Si 4 professionnels du droit sur 5 estiment que les outils d’IA générative renforceront leur efficacité, les avocats ne sont pas les seuls à s’approprier les outils IA : 42% des conseillers en propriété industrielle et 18% des notaires sondés par la chambre des notaires de Paris auraient déjà utilisé l'IA générative dans un cadre professionnel. Ainsi, si de nouveaux outils proposent ainsi des fonctions de synthèse, en particulier pour les décisions de justice ou des documents juridiques volumineux, certaines solutions vont plus loin. 

Ainsi, Lexis+ AI aide les professionnels à produire des documents adaptés au contexte et au ton souhaité par l’utilisateur, grâce au contenu des bases de données doctrinales, légales et jurisprudentielles de l’éditeur, évitant ainsi les réponses hasardeuses : ces spécificités en font un outil distinct des solutions grand public, comme ChatGPT, qui ne disposent pas de ces garde-fous. Les professionnels peuvent ainsi consulter rapidement des contenus précis, évitant les approximations souvent liées à l’utilisation d’IA généralistes, et autonomiser davantage leurs collaborateurs.   

« Il y a deux ans, mes collaborateurs préféraient venir dans mon bureau pour poser leurs questions, ce qui était très chronophage. Désormais, je leur demande d'abord de se tourner vers Lexis+ AI. Cela permet de gagner un temps précieux en tant que dirigeant. » affirme Maître Cédric Devred, notaire associé. « De plus, lorsqu'un client me pose une question précise, je peux m'appuyer sur l'IA pour fournir une réponse claire et complète. Je peux ensuite utiliser ces bases pour identifier et expliquer les exceptions, ce qui enrichit ma réponse et lui donne de la profondeur. Finalement, le client obtient une réponse précise et contextualisée, et moi, je peux commenter et approfondir selon le cas. Aujourd'hui, l'IA fournit une matière première, mais ce qui fait la vraie différence, c'est le commentaire, l'explication et la mise en relation des informations » 

Des solutions adaptées aux besoins de chaque profession 

Le déploiement d’une infrastructure européenne visant à garantir une souveraineté totale des données est également à prendre en considération, pour des professions où la sécurité des données est primordiale. Des solutions, comme celle de Lexis Nexis, bénéficient ainsi d’une architecture axée sur la confidentialité : les données traitées ne sont ni conservées ni exploitées, une garantie importante pour les praticiens soucieux de protéger la sensibilité des informations manipulées. 

À terme, l’outil intégrera même les contenus internes des utilisateurs pour offrir des suggestions encore plus pertinentes et adaptées à leurs pratiques spécifiques. Cette interopérabilité permettrait de répondre de manière ciblée aux attentes de chaque professionnel, qu’il s’agisse d’un avocat, d’un notaire ou d’un magistrat. 

« Grâce aux capacités des LLM, nous pouvons comprendre une question et engager une conversation fluide. Nous ne nous reposons à aucun moment sur les connaissances des LLM, mais uniquement et exclusivement sur notre fonds juridique, fruit de l’expertise de nos 8 000 auteurs, régulièrement mis à jour, et qui fait autorité » affirme Jean-Pierre Sirot,  Directeur produit pour LexisNexis. « Nos réponses sont sourcées, et les contenus sont accessibles en contexte, permettant à l’utilisateur de cliquer et d’explorer par lui-même. Notre objectif est de garantir la confiance dans l’outil, tout en laissant aux praticiens le pouvoir décisionnel. » 

« Avec l’avènement de Google et de sites bien conçus, ce processus s’est simplifié, mais cela impliquait davantage d’interactions avec les collaborateurs, ce qui prenait énormément de temps » conclut Maître Cédric Devred, notaire associé. « Depuis que nous avons adopté Lexis + AI, 100 % des demandes des clients sont traitées en temps record. Avant, seuls 75 % l’étaient, dans des délais bien plus longs. Nous ne consultons presque plus les bases de données : c’est une véritable révolution qui s’apparente à la transition des éditeurs du papier au numérique. » 

Ainsi, tant pour le travail des professionnels du droit que pour la satisfaction de leurs clients, l'IA juridique constitue donc déjà un véritable bouleversement permettant une véritable communication client augmentée.