ChatGPT permet-il aux demandeurs d’emplois dans leur recherche ? Plus des trois quarts des demandeurs d’emploi ont déjà utilisé l'intelligence artificielle dans le cadre de leur recherche d'emploi, selon une enquête de l'Observatoire de l'IA et de l'Emploi. Le niveau d’études ou de maîtrise des outils IA ne semblent pas influer cette utilisation. Seulement 56 % des personnes sondées ont déclaré être à l’aise avec l’intelligence artificielle.
40 % des demandeurs d’emplois l’utilisent pour “améliorer la qualité de leur candidature”, que ce soit leur CV ou leurs lettres de motivation. Ils sont un tiers à s’appuyer sur l’IA pour “accéder à plus d’offres d’emploi ou pour mieux les cibler” et près de 20 % pour mieux se préparer aux entretiens d’embauches. Quel que soit le niveau d'étude des demandeurs d'emploi, tous utilisent l'IA : "Les moins diplômés (niveau inférieur au lycée) utilisent autant l'IA que les Bac+2 (respectivement 76 % et 75 % ) et les détenteurs d'un Bac utilisent autant l'IA que des Bac +5 et au-delà (80 %)", pointe l'étude.
Ces chiffres devraient encourager France Travail a développer des agents IA au service des demandeurs d’emploi. Cet enjeu de transformation technologique est d’ailleurs adressé depuis longtemps par l’institution. « Nous investissons massivement dans la data et l'IA, car elles sont pour nous les clés d’un “sur-mesure de masse” et nous permettent de créer un compagnon numérique qui vient en complément du conseiller humain », avait notamment déclaré Thibaut Guilluy, directeur général de France Travail, à Maddyness. L'institution collabore notamment avec des startups comme Kokoroe, Simplon ou Bayes Impact.