« C’est désormais une tradition chez Trade Republic que de communiquer sur ses chiffres et d’annoncer ses nouveautés en début d’année, à l’occasion de son anniversaire d’activité », raconte Matthias Baccino, directeur des marchés européens de l’entreprise, responsable de la communication et porteur des licences bancaires de Trade Republic en France, en Belgique et au Pays-Bas. Créée en 2015, cette fintech allemande célèbre, cette année, ses dix ans d’existence et, ce jeudi 9 janvier, ses six ans d’activité. Implantée en France depuis 2020, Trade Republic revendique un million de clients français. Le territoire français est son deuxième marché derrière l’Allemagne. 

À l’occasion de cet anniversaire donc, Trade Republic annonce deux évolutions majeures : la possibilité pour ses clients français d’ouvrir un compte courant, avec un IBAN français, sans frais rémunéré aux taux de la Banque Centrale Européenne (BCE), sans conditions et sans limite de montant, et un plan d’épargne en actions (PEA). Ces deux annonces positionnent Trade Republic comme un nouvel acteur dans le paysage bancaire français. Elles font suite à l'obtention par la fintech d’une licence bancaire de plein exercice, il y a un peu plus d’un an. « Trade Republic est donc une banque européenne basée en Allemagne, qui a ouvert des succursales bancaires dans différents pays dont la France, active dans 17 pays européens pour permettre aux gens d'épargner, d'investir et, depuis le début de l'année 2024, de dépenser », résume Matthias Baccino. 

Une vision et une ambition européenne 

C’est bien une ambition à l’échelle de l’Europe qui anime Trade Republic. « Notre projet est d’être la première banque qui pourra réellement assumer que l’Europe est son marché domestique », insiste le directeur des marchés européens. « On s’envisage, on exécute, on agit comme un projet européen. » Trade Republic annonce avoir atteint les 8 millions de clients. 2024 est la deuxième année rentable pour pour la néo-banque, à l’échelle européenne mais également à l’échelle du marché français. La fintech revendique 100 milliards d’euros d’encours clients tout compris : comptes courants, actions, ETF, crypto… Ils annonçaient 35 milliards d’euros au début de l’année 2024. Trade Republic est déjà présente dans tous les pays de la zone euro, exceptée Malte, Chypre et la Croatie. 

La fintech avait notamment levé 1,2 milliard d’euros entre 2019 et 2022 auprès d’investisseurs comme Séquoia, Accel, Creandum ou encore Founders Fund et Project A. Lors de sa dernière levée de fonds, 900 millions de dollars en mai 2021, Trade Republic était valorisée 5 milliards de dollars.