Il avait un peu disparu du devant de la scène tech : Cédric O est à nouveau, malgré lui, au cœur des discussions de l’écosystème. Le média britannique Sifted, qui suit toute la tech européenne, a révélé que l’ancien secrétaire d’État était sur le point de boucler une première levée de fonds de 10 millions d’euros pour son nouveau projet : “The Marshmallow Project”. Le fonds américain General Catalyst et le fonds européen Balderton seraient signataires de ce tour de table. L’Informé avait également évoqué le nouveau projet de Cédric O.
Si le principal intéressé n’a pas souhaité nous répondre, Maddyness a pu confirmer plusieurs informations concernant “The Marshmallow Project” et en mesure de les révéler.
Une boîte à histoire à l’intelligence artificielle générative
Le produit développé par The Marshmallow Project devrait être une boîte à histoires interactive s’appuyant largement sur l’intelligence artificielle. Les enfants pourraient discuter avec celle-ci et s’impliquer dans l’histoire. Une source proche de l’équipe qualifie le projet d’“interactif” et d’“adaptatif.”
Un tel produit demande un travail technologique très important alors que le laboratoire Kyutaï a dévoilé Moshi, son intelligence artificielle vocale capable de détecter les émotions il y a à peine cinq mois. C’était alors une première mondiale. The Marshmallow Project souhaite se développer loin des projecteurs pour les 6 à 12 prochains mois.
L’équipe
Cédric O, CEO de cette jeune edtech, est à la manœuvre avec Flore Cousin, COO, passée par le BCG, Sidekick et plus récemment Alma. Sur le modèle de Mistral AI, Frédéric Potter, fondateur de Withings et ex-Apple, Nicolas Princen, ancien conseiller numérique de Nicolas Sarkozy, Sébastien Boyer, cofondateur de FarmWise, entourent le tandem de cofondateurs opérationnels en tant que cofondateurs advisors.
Le nom énigmatique de la jeune pousse, The Marshmallow Project, ne l’est pas tant que cela. Il fait référence au célèbre test de sciences cognitives : The Marshmallow Stanford experiment. Ce test, conduit pour la première fois à Stanford en 1972, vise à évaluer la capacité d’un enfant à différer un plaisir ou une récompense. On place l’enfant devant une guimauve, s’il ne la mange pas pendant 15 minutes, il aura le droit d’en avoir une deuxième.