Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont débuté fin juillet, plus de 320 athlètes britanniques ont convergé vers  la capitale française. Qu'ils soient breakdancers, gymnastes ou nageurs, ils partagent tous le même rêve : décrocher  l'or. 

Et tandis  que tous les regards sont tournés vers Sky Brown, Tom Daley et Dina Asher Smith, le Royaume-Uni espère briller non seulement par ses athlètes, mais aussi grâce aux nombreuses contributions réalisées aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

De la réalisation des infrastructures à la construction d'un stade, en passant par la diffusion et la logistique, une vaste mosaïque d'entreprises s’efforce d’assurer des Jeux fluides, mémorables, et durables. Les compétences du Royaume-Uni en matière d'événementiel et sa proximité avec la France en font  un partenaire stratégique de premier plan pour ces Jeux Olympiques, offrant ainsi à de nombreuses entreprises une vitrine mondiale pour démontrer leur savoir-faire  

Alors, qu’implique l’organisation et la participation à la plus grande compétition sportive du monde? C'est précisément ce que nous avons demandé aux entreprises britanniques partenaires. 

Un défi olympique pas comme les autres

Un projet de 8,9 milliards d’euros, accueillant plus de 10 000 athlètes venus de 184 pays, comptant 878 événements dans 68 sports, diffusés auprès de la moitié de la population mondiale. La préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques nécessite un effort titanesque  qui commence des années à l'avance.

Un niveau d'anticipation particulier entourait Paris après le report des Jeux de Tokyo 2020, - finalement organisés à huis clos en 2021. Les Jeux ont coûté 13 milliards de dollars à la ville japonaise, les rendant non seulement les plus chers de l’Histoire mais aussi les premiers sans spectateurs. Ainsi, Paris 2024 a pour ambition de raviver la flamme Olympique dans tous les sens du terme.

Basée à Bristol, la société SLX a rapidement compris la complexité des Jeux Olympiques. Sélectionnée comme partenaire officiel pour l'éclairage, elle illumine certains des sites les plus emblématiques de Paris, du Stade de France au nouveau Centre aquatique de La Défense. La diversité des sports et des activités a mis à l'épreuve les capacités et la créativité de l'équipe SLX.

«Nous avons un immense respect pour les athlètes. Si quelqu'un lance une balle de ping-pong, il ne faut surtout pas l'aveugler. La théorie technique derrière l'éclairage est assez phénoménale», explique Alistair Currie, PDG de SLX. 

À cela s'ajoute la prise en compte du double public des Jeux : à la fois ceux présents dans les stades, mais aussi les milliards de personnes qui regardent les épreuves à la maison. Cet esprit de divertissement permet à Alistair de s'appuyer sur l'héritage de l'entreprise dans le théâtre. «Nous nous assurons que le spectateur n'est pas simplement assis et immobile, mais qu'il interagit avec la lumière et la vidéo pour célébrer la ferveur de l’événement», ajoute-t-il.

L'ampleur des Jeux Olympiques s’accompagne de nombreux défis. Coordonner des milliers d'athlètes et des millions de spectateurs sur 49 sites est un véritable casse-tête logistique.

OnePlan, une startup britannique, a introduit pour la première fois la cartographie géo-précise et la technologie de jumeaux numériques aux Jeux olympiques, révolutionnant ainsi la planification et la gestion des événements. Ils proposent des  visualisations réalistes de chaque lieu sur une plateforme collaborative.

«Notre objectif a été de simplifier autant que possible la planification de cet événement incroyablement complexe sur plusieurs sites pour les organisateurs – une source unique et fiable pour la planification de Paris 2024», explique Paul Foster, PDG de OnePlan.

Bien que les Jeux soient un spectacle mondial, il est important de se rappeler qu'ils se déroulent également dans l'une des villes les plus emblématiques au monde sur le plan culturel. Pour le comité d'organisation et ses partenaires, c'est l'occasion de donner aux Jeux Olympiques une certaine saveur parisienne, qu'il s'agisse d'accueillir le beach-volley sous la Tour Eiffel ou l'arène sportive urbaine de La Concorde.

ES Global, une société britannique, aide à fournir des infrastructures temporaires pour un certain nombre de sites cet été. Inspirés par certaines des mises en scène les plus dynamiques des Jeux olympiques de Londres en 2012, notamment le terrain de beach-volley dans l'historique Horse Guards Parade, ils ont cherché à tirer le meilleur parti de l'architecture emblématique de Paris. L'un de ces sites est le mur d'escalade du Bourget, situé dans le quartier de la Seine-Saint-Denis.

«C'est incroyable de voir ce que l'industrie dans son ensemble peut faire», déclare Sara Bertie, responsable du marketing chez ES Global, «L'innovation et la créativité sont de mise pour que nous puissions transformer ces lieux emblématiques en sites sportifs.» 

Concrétiser les ambitions de Paris en matière de développement durable

L'ambition de Paris 2024 dépasse la simple réalisation des Jeux Olympiques traditionnels, l'événement aspire à être le plus durable de tous les temps, établissant une nouvelle norme pour les futurs événements sportifs mondiaux. L’objectif ambitieux est d’organiser 95 % des Jeux dans des infrastructures préexistantes ou temporaires, afin d'éviter l’abandon des sites olympiques, un phénomène qui a entaché l'héritage des précédentes éditions. 

Cela a créé des opportunités passionnantes pour les architectes et les partenaires logistiques en matière d'infrastructure.

Prenons le mur d'escalade du Bourget, l'un des deux seuls sites spécialement construites pour ces Jeux Olympiques. Ses murs extérieurs utilisent un revêtement temporaire fourni par ES Global, déjà utilisé lors de la tournée mondiale de Harry Styles, et seront démontés après les Jeux, laissant les murs intérieurs à l'usage de la communauté. Il s'agit d'une collaboration ingénieuse avec la société londonienne WOO Architects, dont le palmarès sportif s'étend non seulement aux Jeux Olympiques de Londres 2012, mais aussi  à des projets au stade de Wembley et au terrain de cricket d'Edgbaston. 

Arena est un autre fournisseur clé d'infrastructures à Paris, notamment pour l’aménagement temporaire, l'aménagement intérieur et la signalisation. Leur engagement envers les ambitions de Paris se traduit par l'utilisation responsable des matériaux, auxquels ils promettent de donner une «seconde vie», avec 90 % d’entre eux réutilisables et le reste recyclable. 

Pour transformer l'empreinte carbone des Jeux Olympiques, il faut prendre du recul par rapport à l’infrastructure immédiate. Le fait que des milliers d'athlètes et de délégués, sans parler des millions de spectateurs, prennent l'avion pour les Jeux, a des implications majeures.

Paul Foster, PDG de OnePlan, souligne un autre avantage de sa technologie de jumeau numérique : les opportunités qu'elle offre aux 204 Comités Nationaux Olympiques, non seulement en termes d'économies, mais aussi en termes de réduction de leur impact carbone. 

«En fournissant des visualisations réalistes et précises  des sites en 2D et en 3D, cela permet à tout organisateur et partie prenante d’accéder aux sites à distance pour s’organiser», explique-t-il. «Cela réduit le besoin de visites sur site, diminuant ainsi les voyages internationaux et les émissions de carbone associées.»

Le succès est présent dans toutes les têtes aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Pour les athlètes, c’est l’occasion de se mesurer aux  meilleurs du monde, voire de décrocher une médaille. Pour le comité d'organisation de Paris, l'opportunité est de fixer un nouveau standard pour des Jeux véritablement durables. 

Et pour les entreprises qui œuvrent en coulisses ? C’est l’occasion de montrer l'ingéniosité et la créativité de leur technologie, et comment elles transforment la diffusion d'événements mondiaux comme les Jeux Olympiques.

Le service commercial de l'ambassade britannique à Paris apporte son soutien aux entreprises françaises qui souhaitent s'implanter au Royaume-Uni. Cliquez ici pour en savoir plus.