Avec Balderton Capital et leurs investisseurs historiques dont Headline, Ribbit Capital, 20VC et de deux family offices dont Motier Ventures, Payflows boucle un tour de table en série A de 25 millions d’euros. Avec cette levée, Payflows, à ne pas confondre avec la fintech espagnole Payflow, veut attaquer des marchés étrangers : les États-Unis et le Royaume-Uni.
«Nous avons conçu Payflows comme le maillon manquant de la boîte à outils du directeur financier», explique Pauline Glikman, cofondatrice et CEO. Ancienne directrice des opérations chez Luko, elle s’est alliée avec Joseph Assouline, aujourd’hui CTO et cofondateur, ancien responsable du machine learning de Luko. Fondée en septembre 2022, Payflows compte déjà plusieurs clients comme Swile, Ornikar, Spendesk, WeMaintain ou encore Alixio.
Un outil au service des directeurs financiers
Payflows est un outil tout-en-un qui permet de piloter facilement les données financières de l’entreprise. Elle vise en premier lieu les entreprises de plus de 300 salariés. La force de sa solution réside dans sa flexibilité : Payflows s’intègre aux outils ERP déjà utilisés dans l’entreprise. Chaque client peut adapter la solution à ses besoins en utilisant uniquement certains modules.
C’est notamment ce qui a séduit Balderton Capital : «L’ensemble des outils tech du directeur financier est trop compliqué, et les entreprises en croissance ont de plus en plus besoin de solutions pour rationaliser et optimiser leurs outils et flux de travail financiers», déclare Rana Yared, partner chez Balderton Capital. Payflows propose aujourd’hui quatre produits : la gestion de trésorerie, le “intake-to-procure” qui se concentre sur les achats avec notamment un chaîne d’approbation intelligente, le “intake-to-pay” pour émettre des bons de fracturation et des bons d’achats, et le recouvrement.
Ce produit, encore en cours de développement, sera certainement apprécié des clients de Payflows. En France, 25% des défaillances seraient dues à des retards ou à des défauts de paiement, d’après le cabinet Ellisphère. Si les délais de paiement étaient respectés, la trésorerie libérée serait de 19 milliards par an pour les entreprises.