Institué en 2017, le CSE [Comité social et économique] est la fusion des délégués du personnel, du comité d’entreprise (CE) et du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)”, rappelle William Mercier, le Directeur commercial d’Edenred ProwebCE, une solution logicielle qui permet aux élus de gérer les activités des CSE et les budgets associés.
La mise en place d’un CSE intervient dans les entreprises d’au moins 11 salariés. Plus exactement, sa constitution devient obligatoire lorsque l’effectif d’au moins 11 salariés est atteint pendant 12 mois consécutifs. Quand ce cap est dépassé, les dirigeants ou les RH de l’entreprise doivent organiser une élection auprès des collaborateurs. Les salariés élus en général pour quatre ans sont ensuite en charge de la constitution du CSE et de la gestion de son budget (a minima 0,2% de la masse salariale à partir de 50 salariés). Ils sont bénévoles, mais bénéficient d’heures de délégation pour se consacrer à cette mission.
Une étape structurante
“Dans les petites entreprises et les startups en croissance, le CSE est important, car il permet d’attirer et retenir les collaborateurs. Son existence et les avantages qu’il propose peuvent devenir un élément différenciant entre deux offres d’emploi”, constate William Mercier.
Le CSE constitue en effet un interlocuteur clé pour le dialogue social au sein de l’entreprise, tout en étant un acteur du bien-être au travail, via les “Activités Sociales et Culturelles” (ASC) qu’il peut financer. Son budget est d’ailleurs divisé en deux poches distinctes : le budget AEP (Attributions Économiques et Professionnelles) destiné à son fonctionnement, et le budget ASC, pour les œuvres sociales.
Chèques cadeaux, subvention d’activités de loisirs, vacances, billetterie… font partie des éléments couramment associés à l’activité du CSE. Pour gagner en efficacité, il est alors possible de se tourner vers des solutions digitales comme ProwebCE. Mais le rôle d’un CSE ne se limite pas à cela.
Comme le rappelle William Mercier, un CSE a trois missions principales : assurer le lien entre l’employeur et les salariés, veiller à la bonne application du code du travail et donner accès à des avantages et du pouvoir d’achat supplémentaire aux salariés.
L’exemple HelloSyndic
Pour une startup ou une scaleup, la création d’un CSE représente une étape de plus dans la structuration des ressources humaines : c’est ce qu’il s’est passé chez HelloSyndic, qui vient récemment de constituer son CSE, après une levée de fonds de 21 millions d’euros en mai 2023.
Son Chief Revenue Officer, François Régnard raconte : “nous avons toujours été très soucieux du bien-être de nos collaborateurs, avec une forte culture d’entreprise, deux jours de télétravail, des bureaux agréables, des journées de récupération, des apéros, etc. Avec le CSE, on aborde maintenant des sujets un peu plus structurants, comme l’harmonisation des salaires, dans un contexte où l’entreprise grossit rapidement, ou encore la communication interne, pour être plus transparents sur notre roadmap”.
Des solutions simples, efficaces et digitales
“La mission de base d’un élu de CSE n’est pas tant d’offrir des places de cinéma ou d’organiser des voyages - même si c’est très bien de le faire et que c’est important pour le pouvoir d’achat de nos collaborateurs. Alors que les heures de délégation sont peu nombreuses, il vaut mieux qu’elles soient consacrées à l’écoute des collaborateurs”, estime François Régnard, qui souligne en conséquence l’importance de se doter d’outils pour automatiser au maximum les aspects administratifs et transactionnels.
Pour cela, “il faut des solutions simples, efficaces et digitales”, abonde William Mercier, en donnant l’exemple de la plateforme Edenred ProwebCE, qui associe outils de pilotage, de communication interne à destination des bénéficiaires et solution e-commerce.
Il ajoute : “dans les comités d’entreprise, les élus et nouveaux élus doivent gérer et traiter des sujets extrêmement vastes en plus de leurs activités professionnelles : il leur faut donc absolument des outils qui leur facilitent la tâche, avec un partenaire qui les accompagne et les conseille.”
Et d’ajouter, en conclusion : “il ne faut pas voir le CSE comme une contrainte pour les entrepreneurs : il est aussi là pour accompagner la croissance de l’entreprise. Quand vous passez de 20 à 300 collaborateurs en 18 mois, le CSE et la direction ont tout intérêt à travailler main dans la main.”
Pour en savoir plus sur la mise en place d’un CSE, vous pouvez :