Le Web Summit ouvre aujourd’hui ses portes et comme chaque année, les startups tricolores arrivent nombreuses. Sur le site du Web Summit, on recense 93 startups françaises, qui sont celles qui auront un stand sur l’événement. Business France accompagne cette année 24 de ces startups exposantes, parmi une délégation globale de soixante startups. Une délégation encore plus conséquente que celle de l’an dernier qui comptait une cinquantaine de startups.
Près de la moitié des startups accompagnées par Business France ont déjà participé à une édition, et pour le reste d’entre elles, c’est une grande première. « La majorité des startups accompagnées ont moins de cinq ans. Chaque année, notre objectif est de dénicher des innovations et d'accompagner les startups les plus prometteuses », commente Clément Lepert, en charge du projet Web Summit pour Business France.
« L’idée n’est pas seulement de les amener sur l’événement, mais de les accompagner sur la durée, en les aidant à préparer leur pitch et leurs levées de fonds, en leur donnant des perspectives en termes de levées de fonds. Le Web Summit est un événement incontournable pour les startups tech qui veulent s’exporter et lever des fonds : deux agendas qui généralement coïncident », ajoute Clément Lepert.
Numeum et la CCI Paris Ile-de-France invitent 24 femmes françaises de la tech
Pour l’édition 2023, l’accent sera mis sur les femmes dans la tech. Ce n’est pas une nouvelle, les chiffres sur les startups créées par des femmes et les difficultés qu’elles ont à lever sont bien connus de l’écosystème. La délégation française souhaite donc mettre l’accent sur ce sujet. Numeum, le syndicat et l’organisation professionnelle de l’écosystème numérique en France et la Chambre de commerce et d’industrie de région Paris Ile-de-France se sont donc associés pour accompagner 24 femmes de la tech française au Web Summit. À cette occasion, trois femmes présidentes feront le déplacement : Véronique Torner, présidente de Numeum, Soumia Malinbaum, présidente de la CCI de Paris et Elisabeth Moreno, présidente de la Fondation femmes@numerique. Clara Chappaz, la directrice de la French Tech, également présente, interviendra lors d’une table ronde sur la thématique «Women in Tech ».
Comme chaque année, l’export reste la priorité de ces startups qui viennent chercher des clients et des moyens. « C’est un événement très européen, tant sur les thématiques que sur les participants. C’est cohérent pour nos startups puisque c’est le premier marché où elles commencent à l’export », souligne Clément Lepert. L'événement revêt pour cette édition une dimension européenne encore plus marquée, compte tenu des récentes annulations de participants américains. Des annulations qui font suite à la polémique qui a conduit à la démission du fondateur du Web Summit, Paddy Cosgrave et la nomination d’une nouvelle présidente, deux semaines avant l’événement, Katherine Maher.
En termes de thématiques, l’IA est sans surprise à l’honneur. « Les discussions s'étendront de l’IA générative contenu à l'IA sémantique, jusqu'à l'application de l'IA dans la création de sites web », commente Clément Lepert. « L’année dernière, c’était une exploration pour Cards et un premier test de présence sur la scène européenne. Cette année, c'est complètement différent : le mot d’ordre, c'est l’IA dans Cards », déclare Matthieu Thomas, cofondateur et CEO de Cards, une plateforme SaaS qui crée des formations courtes. « On observe également un glissement des Edtech vers les HRtech dont le marché est plus mature, et sur le quantique, un passage du hardware au software », ajoute Clément Lepert.
Le déplacement dans la capitale portugaise sera aussi l’occasion de fêter les 10 ans de la FrenchTech avec les communautés internationales. Un événement est prévu à cette occasion.