L’ambition que porte Merci Raymond consiste à remettre du vert dans les villes, les bâtiments ou encore les lieux publics. De son côté, le groupe Myrium, opérateur complet de travaux et de maintenance de bâtiments en Ile-de-France, intervient pour entretenir, rénover et pérenniser le bâti existant : « Selon moi, nous étions un collectif de jardiniers urbains au service de la nature en ville. Avec Myrium, j’ai compris que nous étions aussi une entreprise de nature en ville dans un collectif au service de la ville de demain », précise Hugo Meunier, fondateur de Merci Raymond.
« On s’occupe tous les deux des bâtiments et de la ville et Merci Raymond devient notre fer de lance dans ces métiers de la végétalisation », complète Frédéric Viet, président de Myrium. En ajoutant Merci Raymond à la liste des entreprises du groupe, l’opérateur veut élargir son offre et répondre aux besoins des bâtiments de demain en privilégiant le recours à des solutions qui s’appuient sur la nature. « La végétalisation des villes contribue à lutter contre les îlots de chaleur, la toiture végétalisée isole mieux, été comme hiver tandis que la désimperméabilisation des sols apporte des bénéfices sur la gestion de l’eau. ».
Les salariés de Merci Raymond peuvent entrer au capital de Myrium
De son côté, Merci Raymond reconnaît avoir été sollicité par d’autres acteurs. « Nous avons refusé les propositions de rachat car nous voulions nous développer seul. ». Hugo Meunier met l’accent sur l’année d’échange qui a conduit à ce rapprochement et sur ses motivations, à savoir la complémentarité de marché entre les deux acteurs, l’expertise métier de Myrium ou encore la possibilité de se développer sous sa propre identité. La startup prévoit aussi de tirer profit de cette association nouvelle. « Nous sommes une bande de jeunes dynamiques et créatifs qui gagnera en conseils mais aussi de l’aide et des métiers complémentaires comme l’étanchéité, la toiture ou la récupération des eaux. » .
Fort de son siècle d’existence, le groupe Myrium met en avant son fonctionnement basé sur un socle actionnarial. Merci Raymond a ainsi rejoint le capital du groupe et si certains des 40 salariés de la startup le souhaitent, ils peuvent en faire autant. « Sur les 1.200 collaborateurs du groupe, 500 sont actionnaires, qu’ils soient dans l’encadrement ou techniciens. Collectivement, ils représentent plus de 50 % du capital », insiste Frédéric Viet. Le responsable met l’accent sur la décentralisation et l’autonomie laissée à l’entreprise, aux équipes et au dirigeant dans les décisions. « Ils sont indépendants mais unis dans le collectif. » .