Il existe des dizaines d’accélérateur en France... mais combien sont vraiment sectoriels, en lien avec le terrain et fort d’un réseau mondial ? Leonard fait partie de ceux-là. Porté par le groupe Vinci, il accompagne le lancement et le développement de startups et de projets innovants au service des villes et des territoires dans les secteurs de la construction, des mobilités, de l'énergie et de l'immobilier. Déjà 185 innovations ont été accompagnées depuis 2017 et l’appel à candidature de la promotion 2024 est ouvert jusqu’au 15 octobre pour rejoindre le programme SEED, pour toute startup en amorçage ou pré-amorçage dans les pays où le groupe est présent.
La qualité de l’accompagnement et la force d’un groupe
SEED offre aux candidats sélectionnés un apport financier de 30 000 euros, un hébergement de 6 mois au sein des locaux de Leonard en plein cœur de Paris, l’appui d’un mentor externe et d’un mentor VINCI, une formation certifiante à l’entrepreneuriat délivrée par Stanford Center for Professional Development, un catalogue d’experts pour un accompagnement sur-mesure, la rencontre avec les experts de VINCI pour valider la pertinence des projets et un accès au réseau d’investisseurs Business Angels et VC.
« Au cœur de notre promesse, il y a la qualité de l’accompagnement proposé et surtout l’accès à un groupe qui réalise 60 milliards d’euros de chiffre d’affaire dans plus de 120 pays et 100 000 contrats de chantiers chaque année » insiste Julien Villalongue, directeur de Leonard.
Affiner sa proposition de valeur et développer son réseau
Les principaux critères de sélection du programme SEED portent sur la problématique à laquelle entend répondre la startup, la solution proposée même si elle n’est pas encore aboutie et la qualité de l’équipe.
« Au-delà de l’accompagnement que nous leur apportons, les équipes qui tirent le meilleur avantage du programme sont celles qui savent profiter de la richesse des interactions entre entrepreneurs, avec les intrapreneurs, les experts de Vinci et notre réseau de partenaires », ajoute Julien Villalongue.
L’ambition est vraiment d’affiner sa proposition de valeur en contact avec des problématiques terrain de grande envergure, préparer sa levée de fonds, mais aussi de nouer des relations avec les entités de Vinci et ses partenaires.
30 startups accompagnées et 11,4 millions d’euros levés
« Le programme SEED nous a permis de mieux comprendre les réels besoins grâce à des pilotes sur le terrain, de booster notre structuration business, bonifier notre proposition de valeur, améliorer notre visibilité auprès des entités de Vinci et développer notre solution avec des investisseurs », confirme Viviana Contreras, cofondatrice et CEO de Akanthas, une solution connectée de monitoring des déchets en temps réel, qui a depuis signé plusieurs contrats et prépare une levée de fonds. Depuis trois ans, le programme SEED a accompagné́ 30 startups dans les secteurs de la construction (60 %), des mobilités (14 %), de l’énergie (13 %) et de l’immobilier (13 %). En tout 11,4 millions d’euros ont été levés et près de 5 millions d’euros de volume d’affaires réalisés en 2022, avec de très belles réussites comme Kraaft, « le WhatsApp des chantiers », ou encore Machine 26, la plateforme de diagnostic et de revente d’engins de chantier.
S’inscrire dans une vision prospective à moyen et long terme
SEED est un des quatre programmes d’incubation et d’accélération adaptés aux projets des startups et des entreprises innovantes, des collaborateurs et des entreprises de VINCI. Tous s’inscrivent dans une vision prospective à moyen et long terme de développement durable au service des villes et territoires de demain, mais aussi de productivité et de sécurité des métiers de la construction et des infrastructures. « Pour être en phase avec les enjeux de notre temps, nous faisons preuve d’humilité, de curiosité et d’écoute terrain. De plus, Vinci a fait le choix de rattacher Leonard directement au comité exécutif du Groupe, ce qui facilite d’activation et nous donne de l’agilité pour passer des idées aux projets », se réjouit Julien Villalongue.