Un marché RH en tension
Dans le secteur du recrutement, la méthode traditionnelle pour capter un candidat, baptisée post and pray, consistait, jusqu’à présent, à poster une annonce et attendre qu’un candidat postule. Mais, alors que le marché s’est inversé, l’approche passive ne fonctionne plus : "On perd, chaque année, 500.000 actifs en France, alors que l’offre d’emplois, quant à elle, augmente. Il y a moins d’acteurs qualifiés, bien qu’il existe davantage d’opportunités. Les critères de sélectivité pour évaluer une entreprise ont changé. Les valeurs de l’entreprise sont de plus en plus importantes. Les employeurs doivent se démarquer. Et la méthode du post and pray ne permet de toucher que les acteurs en recherche active qui ne représente que 20 % du marché", explique Jean Eudes Yahouedeou, CEO de Seeqle.
De fait, lorsqu’un acteur recrute, le taux de candidatures qualifiées est aujourd’hui de dix pour cent. En d’autres termes, seul un candidat sur dix correspond véritablement aux besoins de l’agence de recrutement, de l’entreprise ou de l’école. "Le recruteur devra donc se délester de 90 % de candidatures non pertinentes. Outre la perte de temps, la marque employeur est considérablement affectée par ce processus.".
Une solution pour inverser la tendance
Pour pallier ces problématiques, Jean Eudes Yahouedeou a développé Seeqle, solution SaaS d'acquisition candidat et de sourcing automatisée via la publicité en ligne et le recrutement programmatique. "Seeqle veut bouleverser le secteur RH et inverser la tendance en permettant aux entreprises et organismes de formation d’être proactifs à travers un sourcing RH automatisé qui leur donnera la possibilité de cibler les bons candidats au bon moment et de leur délivrer le bon message. L’idée c’est d’apporter dans un temps minimum, le maximum de candidats qualifiés possible et d’arriver à 50 % de candidatures qualifiées dès le début du processus d’enrôlement. Le gain de temps généré à ce moment-là ruisselle ensuite sur toutes les étapes qui vont suivre", explique le CEO.
Pour y parvenir, l’interface Seeqle, grâce à son intelligence artificielle et à partir de seulement 2.000 euros par mois, cible les talents actifs et passifs pertinents, crée des contenus très visuels qui permettent la mise en lumière des valeurs de l’entreprise et les diffuse au moment le plus opportun et sur les canaux adéquats de manière simultanée. "Le tout sans avoir besoin d’aucune compétence technique, assure Jean Eudes Yahouedeou avant de poursuivre : Seeqle arrive à cibler les intérêts personnels - pour les soft skills-, les données démographiques et géographiques, le niveau et le domaine de formation, mais aussi les données professionnelles telles que les postes occupés, les secteurs d’activités, etc. pour proposer des offres qui peuvent parfois être connexes, mais pertinentes et ainsi garantir le succès de l’éventuelle collaboration. Le tableau de bord Seeqle, compatible avec tous les ATS du marché (outils de gestion des recrutements, ndlr), permet de voir toutes les données de manière très transparente.".
Une levée en capital-risque adossée à du participatif
De nombreuses entreprises renommées utilisent d’ores et déjà la solution de marketing RH automatisée proposée par Seeqle, à l’instar des groupes Accor, Safran ou encore des acteurs de la formation comme OpenClassrooms ou l’Université de Namur ou l’Université de Lorraine. Un succès tel que l'entreprise, actuellement présente dans huit pays différents, a enregistré une croissance de 500 % au cours de l'année 2022.
Pour, à son tour, recruter des talents, développer ses technologies et devenir rapidement le leader européen sur le marché du recrutement, Seeqle s’apprête à boucler une levée de fonds de 2 millions en equity.
Et pour ouvrir cette collecte à ses clients et notamment à d’éventuels DRH susceptibles de vouloir participer à l’aventure, Seeqle a lancé il y a quelques jours une campagne de financement participatif sur la plateforme Tudigo à hauteur de 1 million d’euros.