Rémunération: la méthode traditionnelle
Pour établir le montant de votre rémunération, il vous faut d’abord procéder à un calcul simple, en soustrayant à votre chiffre d’affaires le montant des charges qui vous seront dûes. Prenons l’exemple d’un micro-entrepreneur exerçant une profession libérale. Selon son statut, celui-ci devra payer, chaque mois ou chaque trimestre, 21,2% de charges à l’URSSAF. Le bon réflexe à avoir est donc, pour chaque facture encaissée, de ne se verser que la part qui ne sera pas dûe, soit 78,8%.
Le montant des charges dépend en grande partie de votre statut, mais également de votre volume d’activité. Pour cela, il est important d’avoir tout prévu dans votre business plan. “Même si l’exercice est un peu rébarbatif, et s’éloigne du cœur d’activité des entrepreneurs, c’est une étape indispensable pour que votre projet soit viable”, insiste Arnaud Soulard, product owner chez Hello bank! Pro.
Un deuxième compte bancaire pour y voir clair
Pour appliquer cette méthode, il est indispensable de distinguer très clairement ses revenus professionnels de ses revenus personnels. Vous pouvez ainsi ouvrir un autre compte courant, ou mieux, un compte professionnel. Celui-ci vous permettra d’héberger vos revenus en tant qu’entrepreneur, de payer les différentes charges (URSSAF, TVA…), et de verser votre salaire sur votre compte personnel. Ce système évite bien des confusions.
Pourquoi il est nécessaire de garder de la trésorerie
Contrairement aux salariés, vous ne bénéficierez pas des congés payés, et ne serez pas rémunéré en cas de maladie ou d’hospitalisation. Il est à ce titre indispensable de vous prévoir une trésorerie supplémentaire: “les jeunes entrepreneurs doivent, encore plus qu’un particulier classique, conserver un matelas de sécurité”, insiste Arnaud Soulard. Et celui-ci de rappeler que Hello bank ! Pro propose à tous ses clients une facilité de caisse de 1500 euros pour pallier à un imprévu et des assurances spécifiques avec la carte Hello Business en cas de maladie ou hospitalisation.