Freelances tech : des profils en vogue
75 % des entreprises tech interrogées recrutent au moins 1 freelance par an. Comment expliquer l’intérêt pour ce type de contrat ? La simplicité administrative, en premier lieu : à niveau d’expérience égal, contractualiser avec un freelance est plus facile qu’un CDI. Les indépendants représentent ainsi un large vivier de talents expérimentés alors que le marché reste tendu. Trois autres raisons expliquent l’attrait pour les freelances tech : leur expérience est un moyen d’infuser de nouvelles compétences au sein des équipes internes. En moyenne, les freelances tech ont accumulé près de 7 ans d’expérience en CDI et 78 % d’entre eux ont plus de 3 ans d’expérience en CDI.
Ce niveau d’expertise permet également de répondre à un besoin urgent : plus d’un recruteur sur 4 fait appel à un freelance pour une deadline urgente. Dernière raison invoquée : 1 recruteur sur 5 fait appel à un freelance pour un besoin temporaire de compétences rares. Côté rémunération, les TJM (taux journalier moyen : le prix que le client paie pour la prestation) médians restent globalement stables par rapport à 2022, oscillant entre 435 euros et 685 euros. Les plus hauts étant ceux attribués aux DevOps, Product Managers et Data Engineers.
4 conseils pour attirer les meilleurs freelances tech
Fort des résultats de l’étude, Talent.io promulgue 4 conseils aux recruteurs pour attirer les tech freelance :
- Rédiger l’offre comme une offre de CDI car 60 % des freelances placent en difficulté numéro 1 le fait de trouver un client en phase avec leurs attentes (prix, missions…),
- Opter pour une expérience candidat efficace en étant très réactif sur les retours,
- Privilégier les missions longues : 65 % des freelances interrogés déclarent privilégier les missions dont la durée est supérieure à 6 mois,
- Miser sur la flexibilité : 96 % des répondants ont déclaré vouloir télétravailler.