Créée en 2020, ISALT est une société d’investissement qui a pour mission d’investir à long terme dans les entreprises françaises cotées ou non cotées, avec pour objectif de relancer une industrie française innovante et décarbonée. Pour cela, cet acteur prévoit d’apporter du capital aux entreprises françaises, en prenant des participations significatives et de long terme.
Un premier closing à 130 millions pour le FST d’ISALT
En mars dernier, la société de gestion a aussi annoncé le lancement de son Fonds Stratégique des Transitions (FST), dédié au passage à l’échelle de PME et d’ETI industrielles innovantes. ISALT vise les entreprises leader dans leurs spécialités qui mettent le sujet des transitions environnementales, sociales ou technologiques au cœur de leur stratégie de développement.
Pour Nicolas Dubourg, le Président d'ISALT : "La dimension de transition sera le fil conducteur de nos investissements. Aujourd’hui, une entreprise ne peut envisager d’assurer son développement dans la durée sans prendre au sérieux les sujets des transitions environnementale, sociale et technologique.".
Le FST cible 4 secteurs :
- Les énergies alternatives : production et distribution d’énergie, électrification et efficacité énergétique.
- L’industrie décarbonée : économie circulaire et production durable.
- La qualité de vie : santé, alimentation et agriculture responsable.
- L’innovation technologique : composants critiques, automatisation de la production, sécurité et services digitaux.
Le fonds, d’une taille cible de 500 millions d’euros, a réalisé un premier closing de 130 millions d’euros auprès de la Caisse des Dépôts, CCR et Covéa. Son premier véhicule, le Fonds Stratégique de Participations (FSP), soutenu par 7 compagnies d’assurance, qui gère un portefeuille de 2 milliards d’euros, fait également partie des Limited Partners.
Tissium, le premier investissement du FST
Le FST annonce également son premier investissement, avec Tissium, une Medtech française de la French Tech 120, qui développe des polymères permettant la reconstruction de tissus lors d’opérations chirurgicales. Il s’agit d’une série D, d’un montant de 50 millions d’euros, où le FST est le principal contributeur.
De manière générale, le FST vise des entreprises de croissance qui ont besoin d’investissements pour accélérer et passer à l’échelle. "Dans le cas de Tissium, nous pensons que le risque technologique est maîtrisé. C’est donc la phase de commercialisation qui va nous intéresser", indique Nicolas Dubourg.
Cette nouvelle levée de fonds devrait en effet permettre à la Medtech de financer la commercialisation de ses premiers produits pour la réparation des nerfs périphériques et le traitement des hernies, ainsi que l’extension de son portefeuille de produits et de sa plateforme technologique.
Concernant les prochains investissements, le président ne se prononce pas, mais semble optimiste sur le dealflow : "Nous avons identifié un certain nombre de sociétés françaises prometteuses qui entrent dans notre terreau d’investissement, et ce, dans toutes les verticales qui nous intéressent.".