Alors que le secteur du service à la personne explosait en 2011, Momar Mbaye a créé Senef Soft pour lui apporter un écosystème capable d’accompagner les entreprises au quotidien. " Au lieu d’avoir plusieurs logiciels, nous avons regrouper au même endroit la gestion commerciale, des ressources humaines, des achats, du parc automobile, des plannings ou encore la facturation. "
L’éditeur de logiciels a directement choisi de proposer sa solution Saas, convaincu que ce serait l’avenir du software. " En parallèle, nous avons développé des applications mobiles pour chaque acteur : les entreprises, les intervenants et les clients. " A côté des spécialistes du care service comme ceux évoluant dans le maintien à domicile, le ménage ou la garde d’enfant ; les résidences services pour séniors, notamment les établissements Domitys, profitent d’une solution dédiée.
Répliquer un modèle qui marche
Peu à peu, Senef Soft s’est tournée vers d’autres secteurs d’activité en manque de digitalisation. " Nous avons apporté une solution appropriée au secteur du facility management, les entreprises propreté multiservices. " S’en est suivi le secteur de l’hôtellerie, pour répondre à des clients intervenant exclusivement dans ce cadre. " Chaque fois, nous avons codéveloppé les solutions avec un acteur du secteur pour nous assurer de répondre à ses besoins spécifiques. " Désormais, plus de 1 300 clients en France, mais aussi en Europe, en Afrique et Outre-Atlantique, ont recours à l’une des trois solutions de Senef Soft.
Accélérer sa croissance
Pour asseoir sa position en France et accroitre son déploiement à l’international autour de la propreté multiservices en particulier, Senef Soft finalise une levée de fonds de 6,5 millions d’euros auprès d’Isatis Capital. " Ils ont compris rapidement le marché et son potentiel. Ils ont vu les forces qu’ils pouvaient nous apporter pour gagner en part de marché. La France compte 42 000 entreprises de propreté. " Les 20% de croissance qu’affiche chaque année Senef Soft participe d’un avenir prometteur. " Depuis la pandémie, ces secteurs ont eu besoin de se digitaliser donc la demande augmente et peu d’acteurs ont une réponse aussi complète. "
Pour accélérer son développement et combler le besoin exprimé, Momar Mbaye prévoit de recruter une trentaine de personnes. " Nous voulons aussi pousser de nouvelles verticales. La sécurité et le gardiennage ne dispose d’aucune solution en SAS tandis que certains de nos clients nous interpellent sur leur activité de micro-crèche. "
Le chef d’entreprise escompte aussi renforcer sa présence actuelle dans les pays francophones d’abord puis dans le reste de l’Europe. " Dans les deux ans, nous prévoyons de dépasser les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et d’équiper entre 4 000 et 5 000 entreprises.