Air France, Cora, Vinci, Zadig & Voltaire mais aussi l’armée française ou le cabinet de la Première Ministre... De l’infirmière libérale au CAC 40, 6.000 entreprises dont 400 à l’étranger et près de 500 établissements publics ont adopté Mooncard : " L’entreprise est née en 2016 de l’envie de ne plus faire de notes de frais et de se délester de la charge mentale associée. L’objectif est aussi qu’un salarié n’ait plus à avancer d’argent ", se souvient Pierre-Yves Roizot, CEO de Mooncard. Grâce à 60 paramétrages différents, le manager peut définir un plafond et un type de dépenses, des jours autorisés pour l’utilisation de la carte mais aussi des destinations…
Adaptée aux usages de chaque client, la solution se pilote en temps réel. " Nos clients nous ont emmenés vers d’autres utilisations comme la mobilité en permettant le paiement dans toutes les stations-service avec une même carte, physique ou virtuelle, Mooncard by Visa.". En complément, Mooncard se connecte au logiciel comptable de l’entreprise pour réaliser les opérations comptables grâce aux données infalsifiables du paiement, automatiquement et immédiatement pré-remplies et traduites en écritures comptables.
Mooncard et l’Europe
" Que ce soit une association, une entreprise ou une entité publique, les besoins sont les mêmes partout dans le monde ", sourit Pierre-Yves Roizot. Implantée en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Espagne ou encore aux Pays-Bas depuis 2022, Mooncard va profiter d’une nouvelle levée de fonds de 37 millions d’euros pour s’ancrer durablement en Europe en renforçant ses équipes. " Chaque pays à ses spécificités. L’Italie demande d’être interfacée avec le fisc tandis qu’en Allemagne, un logiciel comptable occupe 60 % du marché mais il est différent du leader aux Pays-Bas. Nous devons être en adéquation avec chaque pays. "
Réalisée auprès du fonds Orange Ventures et du fonds canadien Portage aux côtés de ses quatre investisseurs historiques, Aglaé Ventures, Blackfin Capital Partners, Partech Partners et RAISE Ventures ; la levée va également servir à développer son produit avec, par exemple, d’ici fin 2023, une mesure de l’empreinte carbone de chaque dépense réaliser par un collaborateur. Pour tenir ses objectifs, Mooncard, 150 salariés, prévoit de recruter une quinzaine de personnes en 2023.