Fondée en 2021 et après avoir identifié des manquements en matière de remboursements et d’accompagnement dans certains parcours de soins, la startup Lola Health entend répondre aux nouveaux besoins des salariés dont notamment ceux des femmes.
L'entreprise prévoit pour cette fin d’année la sortie de son application qui, en plus de faciliter les formalités administratives pour ses clients, permettra d’offrir de nombreux services d'assistance, de prévention et rendra plus accessible l'assurance afin de réduire le risque d'abandon médical. Le groupe compte offrir aux entreprises la qualité de service et de remboursement d'une grande assurance combinée à la simplicité technologique d'une néo-assurance.
" Cette levée représente pour la société une première phase d'amorçage destinée à la création de valeur et à la satisfaction client. Premièrement en développant notre propre outil technologique afin de garantir l'expérience utilisateur et deuxièmement en recrutant de nouveaux effectifs afin de pouvoir continuer à enrichir l'offre de nos adhérents sans perdre de vue nos objectifs de croissance ", explique le co-fondateur Victor Besse.
En plus des remboursements et des services, Lola Health a la volonté d'offrir une expérience digitale en phase avec les attentes d'aujourd'hui. Aussi bien pour les adhérents qui souhaitent pouvoir envoyer leurs justificatifs de remboursement instantanément depuis leur smartphone, que pour les RH et dirigeants qui souhaitent pouvoir ajouter ou retirer un salarié de la complémentaire santé de l'entreprise.
Un garant de l'accès aux soins de santé
La levée de fonds de Lola Health intervient quelques mois après que le gouvernement ait reconnu le besoin de solutions sur les sujets de la santé mentale ou sur les pathologies comme l’endométriose en France. " Chez Lola Health, nous nous positionnons en leader sur la santé des femmes. Les parcours de soins féminins sont encore trop souvent mis de côté. Donc, nous avons créé une pharmacie Lola, c'est-à-dire un forfait en euros pour tout type de contraception, test de grossesse, pilules du lendemain, test VIH, compléments alimentaires… Sur la maternité, nous sommes les premiers à rembourser les maisons de naissance ainsi qu’un suivi psychologique pour le père et la mère. Sur les parcours d'endométriose et sur le syndrome des ovaires polykystiques, nous essayons de couvrir l'ensemble des traitements de confort : prise en charge des spécialistes, imageries, médecine douce, cures, CBD… Il en va de même pour les affections longues durée. Nous travaillons également sur des forfaits concernant l'infertilité et la parentalité qui touchent autant les hommes que les femmes. Enfin, un de nos grands engagements se fait aussi sur la santé mentale et sur la médecine douce ", déclare Claire Trescartes.
" Lola Health comble un véritable manque dans l’assurance santé grâce à une couverture étendue aux nouveaux besoins de la société, comme la santé féminine, la parentalité et la santé mentale, des soins mal remboursés par les mutuelles et assureurs santé historique. C’est un moyen pour les entreprises de mieux accompagner leurs salariés avec une complémentaire santé augmentée ", ajoute Quentin Mayolle, charge d’Investissement au sein du pôle Digital Venture de Bpifrance.
Engagée dans la parité et dans le bien-être en santé, la néo-assurance Lola Health a pour ambition d'être identifiée comme la référence de l'assurance pour les entreprises soucieuses de s'engager dans la santé de leurs collaborateurs : " Notre vision n'est pas d'être simplement un assureur, mais de devenir l'acteur de référence de la santé du quotidien autour de 3 piliers dont la prévention, sur l'application. En effet, Lola Health alerte à temps l'utilisateur sur ses opérations, soins et dépistages grâce à la data. De plus, être un support financier grâce à notre assurance pour prendre en charge des parcours de soins, y compris ceux considérés de confort. Et enfin, nous espérons devenir un agrégateur de services et les avantages sociaux au sein de l’entreprise ", déclarent les 3 co-fondateurs Sixtine Deslandes, Claire Trescartes et Victor Besse.