C’est un voyage à San Francisco qui a ouvert les yeux d’Antoine Krajnc. Après s’être formé à l’Intelligence Artificielle en autodidacte et avoir occupé le poste de Business Analyst à Paris, il découvre dans cette ville américaine une nouvelle façon de travailler, où l’on choisit ses horaires, son lieu de travail… et bien souvent ses employeurs. Le tout pour des salaires très confortables. Une nouvelle manière d’aborder le travail, dans ses missions et dans sa forme. Devenu Data Scientist, Antoine Krajc conçoit des formations et enseigne la Data et la programmation chez Product School, le plus grand bootcamp Product des États-Unis.
Une révélation. Il rentre à Paris avec la ferme ambition de créer sa propre école dédiée à la Tech: “Quand j’ai voulu apprendre le code, la Data Science, j’ai dû tout apprendre tout seul, et cela m’a pris plusieurs années. Avec ce constat en tête, j’ai vite compris qu’il fallait donner au grand public la possibilité de se lancer dans le secteur en accélérant les processus de formation.” Antoine Krajnc créé alors Jedha, une école de formations aux métiers de la Tech avec une méthode rapide, complète et efficace : “Ce que j’ai appris en cinq ans, les étudiants de Jedha l’apprennent aujourd’hui en trois mois, avec des formations constamment mises à jour.” Des formations intensives sous la forme de bootcamp, spécialisées dans les domaines d’avenir : la Data et la Cybersécurité.
La Tech, une voie royale pour les professionnels en reconversion
Une grande partie des étudiants de Jedha sont des professionnels en reconversion. Âgés de 25 à 60 ans, ils ont trouvé dans la Tech un second souffle : “Ils sont souvent en quête de sens pour leur deuxième carrière, et ils trouvent là un domaine avec des métiers dans lesquels ils sont écoutés et respectés pour leurs compétences. C’est extrêmement gratifiant pour ceux qui ont connu une première carrière compliquée.” Les étudiants de Jedha ont également compris que la Tech pouvait leur offrir des conditions de travail qu’ils ne pourraient espérer ailleurs : “C’est un secteur dans lequel on a plus d’offres d’emploi que de candidats. Cela tire les salaires à la hausse et les conditions de travail ne s’en trouvent que meilleures”, explique Antoine Krajnc.
“Total remote”, présentiel, “travail hybride”... Dans la plupart des entreprises de la Tech française, les salariés bénéficient d’une certaine souplesse dans l’organisation du travail. À eux de choisir la formule qu'ils préfèrent, qu’il s’agisse de travailler au bureau ou de chez eux. Même vent de liberté côté statut : “Certains de nos étudiants viennent pour décrocher un CDI, d’autres veulent travailler en freelance, et d’autres encore ambitionnent de lancer leur boîte : dans tous les cas, ils trouvent du travail à la sortie”, explique le fondateur de Jedha.
Des métiers ouverts à tous les profils
Même si les Français sont de plus en plus nombreux à se lancer dans une carrière dans la Tech, plusieurs verrous culturels demeurent : “beaucoup croient encore que c’est trop compliqué de se lancer dans ce secteur, car c’est un domaine qui peut parfois être opaque, à l’image d’une boîte noire, explique Antoine Krajnc. D’autres pensent que c’est un domaine trop technique pour eux, mais c’est faux ! Les profils atypiques sont ultra-valorisés dans le secteur car cela confère aux nouveaux entrants des doubles compétences très précieuses pour leurs futurs employeurs.”
Passé par les bancs de Jedha, Jean, ancien préparateur sportif, réalise rapidement que sa carrière initiale ne lui conviendra pas et effectue un virage à 180 degrés en s’inscrivant à la formation “Essentials” pour se former à la Data Science. Il enchaîne sur le deuxième niveau de formation de Jedha, “Fullstack”. Quatre mois et 12 projets Data plus tard, le préparateur sportif a mué en Data Analyst et a été recruté dans une entreprise de communication. Dans ce secteur en tension, Jean a pu se permettre de choisir la taille de son entreprise : “J’ai eu énormément d’appels pour des postes dans tous types d’entreprises, mais je souhaitais évoluer dans une petite structure. Je n'arrivais quasiment plus à traiter toutes les sollicitations !” Des parcours étonnants comme celui de Jean, Jedha en compte par dizaines. Hayet, qui était directrice clientèle dans une grande entreprise pharmaceutique, est elle aussi devenue Data Scientist, à Paris au sein de Dataiku : “J’ai obtenu mon premier poste le jour où j’ai terminé mon cursus chez Jedha !”
L’école a par ailleurs prévu, pour les professionnels de la Tech qui souhaitent muscler leurs compétences, un troisième niveau de formation : “ Lead” qui permet à l’élève d’acquérir un niveau senior dans le secteur qu’il désire explorer. “Après avoir créé trois programmes par niveaux ‘Essentials’, ‘Fullstack’ et ‘Lead’ en Data, nous avons réalisé, avec l’avènement de la crise sanitaire entre autres, que les compétences en Cybersécurité étaient de plus en plus demandées, en complément des compétences en Data de nos élèves. Après avoir créé leur infrastructure Data, nos élèves sont maintenant en capacité de la protéger”. C’est ainsi que Jedha a conçu son offre en Cybersécurité, avec la même méthode pédagogique basée sur la pratique, et des programmes par niveaux. De quoi offrir de belles perspectives aux salariés en quête d’une nouvelle aventure professionnelle.
Maddyness, partenaire média de Jedha