Pékin autorise enfin la commercialisation de nouveaux jeux video
L'actu
La Chine a accordé pour la seconde fois cette année de nouvelles licences de jeux vidéo après un gel de plusieurs mois sur le plus grand marché mondial, une décision perçue comme un signal positif pour les géants de la tech. Le secteur est depuis des mois sous pression de Pékin, qui a multiplié les coups contre les puissantes entreprises de l’Internet, mises à l’amende pour des questions de concurrence et de données personnelles. Lire l'article complet sur le site de Ouest-France
Une annonce bien accueillie par les investisseurs
La conséquence
"The approval announcement will also send a positive signal of policy support to the overall China Internet sector" , said Citi analyst in a note.
Chinese tech stocks surged in Hong Kong on the news, building on the positive sentiment among investors and analysts after the report on Didi earlier in the week.
At the break in Hong Kong, Tencent was up 4.7 percent while NetEase climbed 2.9 percent.
The gaming news also boosted other major tech stocks -- Hong Kong market heavyweight Alibaba was up more than eight percent and JD.com piling on more than four percent. Lire l'article complet sur le site de RFI
Le gel des autorisations
Le passif
L’Administration nationale de la presse et des publications chinoise (NPPA) n’avait toujours pas publié (en janvier 2022) sa liste des nouvelles licences autorisées. La dernière datant de juillet 2021, il s’agit désormais de la plus longue suspension depuis 2018. Cette décision entraîne de nombreuses petites entreprises du secteur à fermer en Chine, et pousse les géants à se tourner vers d’autres marchés. Lire l'article complet sur le site du Siècle Digital
Ne pas céder à l'optimisme
L'analyse
Pour David Baverez, investisseur en Chine installé à Hong-Kong, le relâchement récent des contraintes pesant sur les sociétés technologiques chinoises est conjoncturel. Un réel infléchissement de la politique de Pékin ne pourra se décider qu'après le XXe Congrès du Parti à l'automne prochain.
Didi et les jeux vidéo sont au contraire deux illustrations de la volonté de Pékin de garder le contrôle sur ses géants du numérique. Les autorités ne veulent pas tuer l'Internet grand public chinois, mais tiennent à ce que le gouvernement dicte les conditions de son développement. Lire l'article complet sur le site des Echos