Depuis la Seconde Guerre mondiale, le marché du travail s’est fortement féminisé pour atteindre environ 48% de la population active française. Mais la situation des femmes sur le marché de l’emploi reste plus fragile que celle des hommes : elles travaillent plus souvent à temps partiel, occupent plus souvent des emplois à bas salaires ou sont moins bien payées que les hommes à fonctions égales. Et lorsqu'elles parviennent à accéder aux professions supérieures, les femmes se heurtent à un plafond de verre qui leur interdit les fonctions dirigeantes. À titre d’exemple, à date, seulement trois femmes sont à la tête d’un groupe du CAC40.
L’ère post-Covid apporte toutefois un vrai bousculement des valeurs liées au monde du travail, faisant émerger de nouvelles attentes. Selon la dernière étude de LinkedIn réalisée auprès de plus de 1150 professionnelles en France, 38% des femmes déclarent avoir envisagé de quitter ou avoir quitté leur poste en raison d'un manque de flexibilité au sein de leur entreprise. Parmi elles, 42% ont entrepris de faire une pause dans leur carrière pour pallier au problème. De nouveaux paradigmes qui construisent ainsi un nouveau rapport au travail.
S’il existe aujourd’hui autant de parcours professionnels que de femmes sur le marché de l’emploi, le défi est de trouver celui qui correspond le mieux à sa propre situation.
À l'heure où nous redessinons un nouveau monde du travail, la rédaction de Maddyness s’est alliée à LinkedIn et à la philosophe Marie Robert pour renverser les conversations habituelles et explorer ensemble où nous mènent ces nouveaux modèles. Le but ? Déconstruire les idées reçues. De la flexibilité au besoin d’une pause dans sa carrière, en passant par la question de la diversité générationnelle dans le secteur du numérique, nous partons à la rencontre de profils atypiques. Les plus à même de renverser notre perception du travail.
Découvrez ici le premier épisode de notre série Renverses, en partenariat avec LinkedIn.
Maddyness, partenaire média de LinkedIn.