Au revoir Facebook et Instagram
L'actu
Facebook et Instagram vont-ils disparaître d’Europe à cause des règles de l’Union européenne en matière de protection des données personnelles ?
Meta, la maison mère des deux réseaux sociaux, fait planer cette menace dans son rapport annuel soumis jeudi 3 février au gendarme américain de la Bourse. Faute d’un accord rendant possible le transfert vers les États-Unis des données personnelles d’Européens, " il nous sera probablement impossible de fournir en Europe certains de nos produits et services les plus importants, y compris Facebook et Instagram ", écrit l’entreprise. Lire l'article complet sur le site du Monde
L'origine du conflit
Le problème
In July 2020, the European Court of Justice ruled the data transfer standard between the EU and the U.S. doesn’t adequately protect European citizens’ privacy.
The court, the EU’s highest legal authority, restricted how U.S. firms could send European user data to the U.S. after concluding EU citizens had no effective way to challenge American government surveillance.
U.S. agencies such as the NSA can theoretically ask internet companies like Facebook and Google to hand over data on an EU citizen and that EU citizen would be none-the-wiser. Lire l'article complet sur le site de CNBC
Le transfert des données au cœur du problème
L'explication
En cause, la réglementation européenne sur les données, qui empêche le groupe de Mark Zuckerberg de gérer les données des Européens sur les serveurs américains. Concrètement, Meta affirme que la capacité de transférer les données des utilisateurs entre les pays est cruciale à son activité, à la fois sur le plan opérationnel et pour le ciblage publicitaire.
" Si un nouveau cadre de transfert de données transatlantique n'est pas adopté […], nous ne serons probablement pas en mesure d'offrir un certain nombre de nos produits et services les plus importants, y compris Facebook et Instagram, en Europe ", écrit ainsi l'entreprise de Menlo Park. Lire l'article complet sur le site des Échos
Des emplois en péril, en cas de fermeture
Le risque
Jérôme Dalmont, avocat chez Itlaw le voit comme une " pression politique ". " On voit mal Meta se priver du marché européen, c’est davantage une menace pour pousser l’Union européenne et les États-Unis à se mettre d’accord. " " Ce n’est pas rien comme menace, continue Daniel Ichbiah. Quand ils menacent de partir, ce sont des milliers d’emplois qui sont menacés. " L’entreprise avait annoncé en octobre 2021 vouloir créer, d’ici à cinq ans, 10 000 emplois en Europe pour travailler sur le métaverse. Lire l'article complet sur le site du Parisien