Le trentenaire originaire de Haute-Savoie a choisi de passer un nouveau cap dans le développement de son entreprise. Après trois ans d’existence, 60 vélos fabriqués sur mesure vendus, l’entrepreneur souhaite lancer un vélo standard, toujours en bambou et en lin. Une ambition qui nécessite des investissements pour passer à la phase industrielle. Pour se financer, il a lancé une campagne de financement participatif sous forme d’actions via Wiseed.
Cyclik cherche 300 000 euros qui seront complétés, par la suite, avec une levée de fonds d’un montant global d’1,5 million d’euros. Ce qui lui devrait lui permettre, selon ses prévisions, de fabriquer 500 vélos Relief d’ici le printemps, époque où elle vise un début de commercialisation.
Confort, robustesse et écologie
Le premier modèle de Felix Hebert, Cyclik était uniquement proposé sur-mesure. Il a donc fallu plusieurs mois de travail pour réussir à développer un modèle standard qui répondent à l’ADN de la marque : proposer un cadre végétal, en bambou et en lin. Un choix qui répond à une double volonté : réduire l’empreinte écologique des vélos et proposer une expérience confortable grâce " aux propriétés mécaniques d’absorption des vibrations et des chocs que possède le bambou " , souligne l’entrepreneur.
Relief est également connecté afin de permettre à ses utilisateurs et utilisatrices de ne plus " avoir à anticiper le niveau de batterie, leur itinéraire ou l’entretien de leur vélo " .
Le marché du vélo électrique est en plein essor et Cyclik a déjà signé un contrat de distribution avec la marketplace de Decathlon, deux signes plutôt encourageants qui ne doivent pas faire oublier quelques risques comme une concurrence importante - de nombreuses marques françaises gravitent déjà sur ce marché - ou encore la gestion d’un risque de pénurie pour certaines pièces.