Les pénuries de semi-conducteurs et de composants électroniques battent leur plein. Au point même que certains constructeurs automobiles préfèrent renoncer à certaines options sur leur véhicule pour pouvoir les produire. La fermeture de certaines usines et la difficulté des autres à retrouver un rythme d'avant crise ne laissent pas présager un retour à une situation normale à court terme. Sans parler de la flambée des prix, due à la raréfaction des produits et à l'explosion du prix des transports. La startup normande Airenc tente de s'émanciper de ce modèle en facilitant la ventre entre industriels de composants électroniques.

Favoriser l'économie circulaire

Fondée par Malik Henine en septembre 2020, Airenc cherche à développer une chaîne d'approvisionnement collaborative de composants électroniques. Sa plateforme communautaire facilite la mise en relation des industriels - fabricants d'équipement d'origine (OEM) et de produits électroniques (EMS) - qui achètent normalement ce type de composants pour leur production et non pas pour les revendre. L'idée est de permettre aux acteurs disposant d'un surstock de produits de ne pas les laisser dormir dans leur hangar mais plutôt de les vendre à un tarif souvent plus avantageux pour les acheteurs car ils évitent de passer par des intermédiaires. Pour éviter de rater des opportunités, un système de notifications est proposé sur le site.

Airenc s'engage sur l'authentification des produits proposés en réalisant une évaluation des entreprises vendeuses en amont. Les acheteurs disposent de 15 jours pour effectuer une réclamation en cas de problème, la startup s'engage à les rembourser si l'erreur est avérée.