Dans le cadre de ce bilan hebdomadaire des levées de fonds, Maddyness recense toutes les opérations annoncées par les startups dont le siège social se trouve en France. Si tous les secteurs d’activité sont éligibles, seules les entreprises âgées de dix ans ou moins apparaissent.
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Algama Foods reçoit une subvention de 2 millions d’euros. La startup, experte dans le remplacement de protéines animales par des microalgues en alimentation humaine, est lauréate de l’appel à projets FEAMP 2020 Blue Economy Window initié par la Commission européenne. Ce financement a vocation à "créer des alternatives aux produits issus de la pêche et de l’aquaculture". La startup prévoit ainsi de finaliser la R&D de son innovation Seafood Algternative, une gamme végane, à base de plantes, imitant tranches de saumon fumé et émietté de thon. La subvention doit aussi permettre à la jeune pousse de "recruter une vingtaine de personnes dans le but de soutenir la croissance de ce projet d’avenir".
Roamler rachète Mobeye. Le groupe néerlandais, expert de la création de communautés qualifiées, met la main – pour un montant non communiqué – sur l’activité de la startup française, spécialiste de l’efficacité opérationnelle dans la grande consommation. D’après Roamler, l’expertise technologique de Mobeye est complémentaire à la sienne en matière de reconnaissance d'images et de focus, outil pour les forces de vente. L’implantation de cette dernière en France ouvre, par ailleurs, la porte à une accélération sur ce marché. La startup tricolore devrait, elle, profiter de la structure européenne du groupe pour accélérer son développement, avec notamment l’intégration de fonctionnalités. Mobeye conservera son équipe dirigeante, tout comme ses 34 collaborateurs. Pour rappel, elle compte parmi ses clients des marques comme Nestlé, Ferrero ou Unilever.
Codingame fusionne avec CoderPad. La startup française, à l’origine d’une plateforme de recrutement de développeurs et d’évaluation des compétences techniques en ligne, se rapproche de son homologue américaine, qui développe une plateforme d’entretiens techniques à distance. Les deux sociétés conservent leur marque, structure et équipe propres. Elles ambitionnent de proposer aux clients "une plateforme complète de recrutement tech, depuis les tests d’évaluation de compétences jusqu’aux entretiens techniques à distance, en s’appuyant sur une communauté mondiale de développeurs pour aider les candidats à se préparer". Parmi les premières références clients communes figure l’expert français de la prise de rendez-vous médicaux Doctolib, qui juge que la solution permet de "trouver les meilleurs candidats et les évaluer de façon équitable, tout en conservant une expérience d’entretien qui résonne" avec ses valeurs plaçant l’utilisateur au premier plan.
DocuSign lance DocuSign Ventures. L’entreprise américaine, spécialiste de la signature électronique, voit ce nouveau fonds comme un moyen de "soutenir l’écosystème en pleine croissance des entrepreneurs et startups qui écrivent le futur des accords". Ce dernier se concentrera sur le co-investissement et les partenariats pour soutenir les financements en amorçage d’entreprises cherchant à innover dans le domaine des processus d’accord. De quoi permettre à DocuSign d’aider ses clients à identifier et intégrer de nouvelles solutions pour faciliter les négociations préalables à un accord. Pour mémoire, la société avait déjà soutenu financièrement des startups telles que Snapdocs, BlackBoiler ou Seal Software.
GP Bullhound Fund V réalise un closing à hauteur de 300 millions d’euros. Porté par la banque d’affaires internationale spécialisée dans le conseil tech et la fusion-acquisition, ce fonds dépasse l’objectif initial de 200 millions d’euros. 90 % des investisseurs de Fund IV ont participé à cette levée, "preuve de la performance exemplaire du précédent fonds" , selon GB Bullhound. L’ambition reste la même : investir dans des sociétés technologiques en hypercroissance, telles que Discord, Patreon, Vivino, Revolut et Klarna. Depuis 2007, la stratégie de capital-risque en late stage de la banque a généré "un taux de rentabilité interne net de 38,8 %" . Forte d’une dizaine de bureaux, elle assure bénéficier d’un accès privilégié aux startups prometteuses des quatre coins du monde.