Facebook modère différemment les VIP
L'actu
Nouveau scandale pour Facebook. Un programme secret de modération des propos tenus par des personnalités, XCheck, a été créé selon le quotidien américain le Wall Street Journal. Plus de 5,8 millions noms d'hommes politiques, de sportifs, de journalistes, d'influenceurs... figurent sur une liste blanche afin qu'ils ne soient pas soumis aux mêmes règles que les autres utilisateurs. Cette mesure prise par la société de Menlo Park (Californie) pourrait se résumer à la célèbre citation dans la "Ferme des animaux" de George Orwell, "tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres". Lire l'article complet dans L'Express
Liberté d'expression et notoriété sont étroitement liées
Le détail
C'est ce programme, selon le quotidien américain, qui a permis en 2019 au footballeur Neymar de montrer à des millions d'abonnés des photos nues d'une femme qui l'accusait de viol, avant de les supprimer. Cela aurait aussi retardé la suppression de fausses informations, comme l'affirmation que les vaccins tuent ou que la candidate démocrate Hillary Clinton avait couvert de soi-disant réseaux pédophiles.
"XCheck" a inclus jusqu'à 5,8 millions d'abonnés en 2020. Certains sont exemptés des règles tandis que d'autres peuvent poster des messages enfreignant théoriquement les instructions en attendant qu'un employé de Facebook les examine, selon le Wall Street Journal. Lire l'article complet dans Les Echos
Rien de nouveau selon Facebook
La défense
Facebook a parlé publiquement de Cross Check dès 2018. "Ce n'est pas un système à deux vitesses ; c'est une tentative de se prémunir contre les erreurs" , explique sur Twitter son directeur de la communication Andy Stone. "Rajouter une couche de vérification pour les cas sensibles est logique, et ne signifie pas que nous créons des exceptions aux règles, ajoute Guy Rosen, vice-président en charge de l'intégrité. Nous parlons de ce sujet depuis des années, il n'y a rien de neuf contrairement à ce que veut croire le Wall Street Journal." Lire l'article complet sur Le Figaro
Facebook, seul décisionnaire final
Le monopole
While the Journal’s added details don’t look great for Facebook, which has promised even enforcement of its rules, there’s a level on which none of this is particularly surprising. Facebook has a long and detailed set of moderation policies. But it’s always been clear that those policies are enforced at Facebook’s discretion, with leeway often granted to major names or questionable content when removal might lead to problems for the company. With the Journal’s report, it’s evident that in some cases, Facebook’s own system, by design or not, is helping keep some of those posts online. Lire l'article complet dans The Verge