100 millions de paires de lunettes dorment au fond de nos tiroirs en France, selon un sondage réalisé par Opinion Way pour Atol. Or, ces montures ont, elles aussi, un rôle à jouer pour faire vivre l’économie circulaire. C’est le pari d'Ophélie Vanbremeersch, fondatrice de la startup Les lunettes de Zac, créée en 2020. Son but? Récolter les montures inutilisées, les reconditionner et les remettre sur le marché à moindre coût.
Première boutique physique à Roubaix
Récoltées grâce à des grandes boites placées dans plus de 200 lieux courants aux quatre coins de la France, les lunettes sont ensuite triées et restaurées, en partenariat avec l’entreprise de Tourcoing AlterEos. Si, jusqu’alors, les lunettes étaient ensuite revendues sur son site internet uniquement, la startup ouvre le 19 mai sa première boutique pour revendre les montures comme neuves à l’outlet Usine Roubaix. Aux côtés des montures reconditionnées - revendues à un prix moyen de 49 euros -, Zac propose également des lunettes upcyclées, faites de matières aussi diverses que du coquillage, des bouteilles recyclées ou de l’huile de ricin.
Située à Pont-à-Marcq, dans les Hauts-de-France, la jeune pousse affirme avoir collecté déjà plus de 20 000 montures et recyclé 2500 d’entre elles. La marque de donne pour objectif de vendre la majorité de ses montures en dessous de 100 euros pour qu’elles soient remboursées à 100% par la sécurité sociale.
Et pour la suite? "Dans cinq ans, nous souhaitons développer l’enseigne Zac et nous implanter dans les plus grandes villes de France, détaillent les cofondateurs Ophélie Vanbremeersch et Antoine Lamblin, dans leur communiqué. L’objectif est de proposer une solution alternative écoresponsable pour les lunettes au plus grand nombre" .