Le Conseil de surveillance de Facebook confirme le danger créé par Donald Trump
Le conseil de surveillance de Facebook a tranché : le compte de l’ancien président américain Donald Trump, suspendu depuis le 7 janvier au lendemain de l’assaut du Capitole, va rester désactivé. La structure indépendante a décidé ce mercredi 5 mai de maintenir la décision prise par le groupe d’interdire à Donald Trump de poster des messages sur sa page Facebook et sur son compte Instagram.
Le conseil de surveillance, dont les décisions sont contraignantes, a jugé que l’ancien locataire de la Maison-Blanche "avait créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible" avec ses commentaires le 6 janvier, jour de l’assaut du Capitole.
"Au moment de la publication des messages de M. Trump, il y avait un risque clair et immédiat de préjudice et ses paroles de soutien aux personnes impliquées dans les émeutes ont légitimé leurs actions violentes" , a-t-il détaillé. Lire l'article complet sur le site de L'Obs
La responsabilité de Facebook encore mise en cause
La décision de Facebook et d’Instagram de suspendre les comptes de Donald Trump était justifiée, mais le fait que cette suspension soit sans limite de durée claire est probablement disproportionné, a estimé mercredi 5 mai la "cour suprême" du réseau social, compétente pour les conflits qui portent sur sa modération. Le réseau social est sommé de réexaminer ses règles en la matière, et donc le cas de M. Trump, d’ici à six mois. Une décision qui a surpris, car elle renvoie surtout Facebook à ses "responsabilités".
Si elle a validé pour l’essentiel le blocage de M. Trump, la cour estime dans sa décision qu’il n’était "pas approprié" de la part de Facebook "d'imposer une sanction indéterminée de suspension indéfinie". Les sanctions habituellement prises par le réseau social incluent la suspension temporaire ou la suppression définitive du compte. La cour demande à Facebook de "revoir ce cas et de justifier une réponse proportionnée, calée sur les règles appliquées aux autres utilisateurs". Lire l'article complet sur Le Monde
Donald Trump contre-attaque en créant son propre blog, où lui seul peut publier
Former President Donald Trump on Tuesday launched a space on his website where he can post messages that can be shared by others to Twitter and Facebook, sites where he remains banned.
The site, which was first reported by Fox News, is dubbed "From the Desk of Donald J. Trump" and contains posts from Trump that can be shared and liked. A source familiar with the matter said it was built by Campaign Nucleus, the digital services company created by Trump's former campaign manager Brad Parscale. Lire l'article complet sur Reuters
Trump disparait, mais pas le trumpisme
As Roose himself wrote in August 2020: "Pro-Trump political influencers have spent years building a well-oiled media machine that swarms around every major news story, creating a torrent of viral commentary that reliably drowns out both the mainstream media and the liberal opposition. The result is a kind of parallel media universe that left-of-center Facebook users may never encounter, but that has been stunningly effective in shaping its own version of reality. Inside the right-wing Facebook bubble, President Trump's response to Covid-19 has been strong and effective, Joe Biden is barely capable of forming sentences, and Black Lives Matter is a dangerous group of violent looters."
So, yes, Trump is (still) gone from Facebook – at least for now. But the roots of Trumpism have spread far and wide on the platform and will continue to grow and metastasize, with or without the former president playing an active role on the social media platform. Lire l'article complet sur CNN