1 mai 2021
1 mai 2021
Temps de lecture : 2 minutes
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3D.tex s'apprête à fabriquer des pulls en 3D et zéro déchet à Saint-Malo

Née en plein confinement, la jeune pousse bretonne 3D.tex fabriquera bientôt des pulls en 3D et zéro déchet à Saint-Malo, dans une usine 4.0 où la technologie est reine. Pour financer cet ambitieux projet, les trois fondateurs ont lancé une campagne de financement participatif sur Ulule qui a déjà dépassé son objectif initial.
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La pandémie n'a pas arrêté l'envie d'entreprendre des Françaises et Français. C'est le cas de Gwendal Michel, Marc Sabardeil et Basile Ricquier qui ont lancé, en 2020, l'ambitieux projet de construire une "usine 4.0" , nommée 3D.tex à Saint-Malo (35). Dotés de solides expériences dans l'univers du textile et du prêt-à-porter, les trois fondateurs souhaitent relocaliser et développer la production de pull zéro déchet en France.

Une usine à la pointe de la technologie

Cette nouvelle usine, qui devrait être mise en route d'ici à juin 2021, sera entièrement automatisée, de la gestion des matières premières à la fabrication en passant par le prototypage. La base de données des fils sera consultable en temps réel, afin de savoir si les couleurs demandées par leurs clients – les marques de prêt-à-porter – sont disponibles ou non. La conception des modèles sera également réalisée par un logiciel qui permettra ainsi de visualiser le rendu final en amont de la production – et, donc, aux marques de réaliser d'éventuelles retouches avant la phase de production. Une fois les validations reçues, la commande sera envoyée à une machine 3D, qui réalisera les modèles sans aucune couture.

Cette solution, destinée aux marques de prêt-à-porter, présente de nombreux avantages : réassort à la demande, délais de production court et une réduction des invendus grâce à la possibilité de précommander le nombre de pièces pré-vendues.

Réduire l'impact sur la planète

3D.tex permet de réduire le coût environnemental lié à l'acheminement des produits, mais aussi en réduisant la perte de matière première en évitant les chutes de matière. La fabrication 3D évite tout déchet. Les trois fondateurs de l'entreprise ont également choisi – toujours dans un objectif de relocalisation – de s'approvisionner auprès de filateurs français et européens pour leur matière première. 15% de leur chiffre d'affaires sera reversé à Surfrider Fondation Europe qui oeuvre pour la protection des océans.

L'usine prendra vie en juin 2021 et permettra de créer une vingtaine d'emplois à Saint-Malo. Au cours de sa première année d'existence, elle possédera une capacité de production de 50 000 pièces qui pourra s'élever à 300 000 sous 4 ans. Une campagne de financement participatif est en cours sur Ulule pour financer ce projet, et plus précisément le recrutement et la formation des futurs employé·e·s, la TVA -20% et la matière première. En contrepartie de leurs participations, les donatrices et donateurs pourront choisir à tarif préférentiel un bonnet ou un pull.

Le projet de 3D.tex est à découvrir ici
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