Le secteur du jeu vidéo est en pleine forme, il a même battu des records depuis le début de la pandémie, à l'échelle mondiale mais aussi française. Le secteur y a réalisé sa meilleure performance historique avec un chiffre d'affaires de 5,3 milliards d'euros, en croissance de 11,3 % sur un an, rien qu'en France. Le lancement de MWM sur ce secteur ou encore la récente sortie de PowerZ, attestent de cet engouement pour le jeu vidéo et ses déclinaisons.
Cette tendance, Robin Leproux, fan de cet univers depuis longtemps, l'avait bien sentie. Depuis trois ans, il prépare avec le Canadien Aaron Buckstein, la création d'un centre de gaming en plein coeur de la capitale française. Fermé à cause des restrictions actuelles, il est sur le qui-vive pour accueillir ses premiers visiteurs. "Plus que l'esport, c'est le gaming au sens large" , qui est au coeur du projet, a expliqué Robin Leproux à l'AFP. Le caractère très novateur, c'est d'être grand public. On peut faire aussi bien du goûter d'anniversaire pour les enfants, du retrogaming, que des compétitions d'esport".
Un temple ouvert à toutes et à tous
Le site de 2 000 m2, situé rue de Rivoli, dispose d'un studio avec régie, d'une arène de 150 places, de 100 PC et 40 consoles de jeux. S'il est encore fermé au public en raison de la crise sanitaire et du nouveau confinement annoncé par l'exécutif en milieu de semaine, il est déjà utilisé par des clients professionnels. De son côté, Robin Leproux est prêt : "On le fera lorsque les autorités sanitaires nous y autoriseront. Mais on est prêts à ouvrir, les travaux sont terminés".
Le modèle n'a pas pour vocation de rester cantonné à la France. Un déploiement d'autres salles de ce type est déjà envisagé à Londres et Madrid. "On va attendre de voir comment se passe notre ouverture au grand public avant d'annoncer nos ouvertures dans les autres capitales européennes", explique Robin Leproux.