Taxe GAFA : Les entreprises ont reçu leur avis d'imposition
L'actu
Les négociations concernant la taxe sur le numérique menées à l'OCDE n'ont mené à rien. "Nous avions suspendu la perception de la taxe le temps que la négociation de l'OCDE aboutisse. Cette négociation a échoué, nous percevrons donc une taxe sur les géants du digital en décembre prochain" , expliquait mi-octobre Bruno Le Maire, le ministre français de l'Économie. "Les entreprises assujetties à cette taxe ont reçu un avis d'imposition pour le versement des acomptes de 2020" , a indiqué ce mercredi le ministère de l'Économie. Lire l'article de Zdnet
Taxe Gafa : Paris assume de mécontenter Washington, au nom de la justice fiscale
Le risque
L’élection de Joe Biden n’y a rien changé : la France a confirmé mercredi qu’elle prélèverait bien en 2020 sa taxe sur les géants du numérique, assumant le risque de représailles américaines au moment où elle est aux prises avec une pandémie dévastatrice pour les finances publiques. Ce faisant, la France s’expose à des sanctions américaines sur 1,3 milliard de dollars de produits français, notamment les sacs à main et les cosmétiques. Lire l'article d'Ouest-France
Taxe numérique : Le Maire espère le soutien de l'équipe Biden
La main tendue
Bruno Le Maire, qui prendra contact lundi avec l’équipe du président élu des États-Unis Joe Biden, a souhaité que la future administration soutienne rapidement le principe d’une réorganisation de la fiscalité internationale des entreprises numériques. "J’espère vraiment que cette nouvelle administration Biden marquera un nouveau départ dans les relations entre l’Europe et les États-Unis" , a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances lors d’une interview en ligne sur Bloomberg TV. Lire l'article de Bloomberg
"La taxe GAFA, je la paie mais je préférerais une taxe au niveau OCDE"
Le point de vue
"C'est une taxe décidée par l'État français. Et donc, en tant que citoyen français, je l'applique et je la paie. Je suis quand même un petit peu hésitant vis-à-vis de cette taxe, en termes de légitimité, parce qu'elle induit un biais dans l'uniformité avec laquelle les sociétés sont traitées (...) C'est la raison pour laquelle je préférerais une taxe décidée dans le cadre de l'OCDE, pour que tout le monde soit logé à la même enseigne." Lire l'interview de Frédéric Duval, directeur général d'Amazon France, sur France Culture