On fait attention à notre alimentation, à la composition de nos cosmétiques et à la provenance de nos vêtements mais qu'en est-il de notre literie ? On n'y pense peut-être pas assez mais celle-ci est parfois loin d’être écologique. Convaincus qu’une alternative est possible, deux amis d'enfance, Cédric et Félix ont racheté une usine de literie installée depuis 21 ans à Linselles (près de Lille) pour lancer une gamme de literie écologique, made in France et transparente, sous la marque Bonnuit.
Le matelas, produit phare de la marque
Les fondateurs de Bonnuit ont fait appel à des médecins du sommeil, des rhumatologues et des ostéopathes pour confectionner un matelas ferme et confortable. Résultat, ils ont développé un produit en deux parties. La première, composée de ressorts recyclés, assure un soutien dynamique tandis que la seconde, en latex 100% naturel, accueille confortablement son utilisateur ou utilisatrice. Une couche de biolaine est ajoutée pour permettre une respiration et une thermorégulation du matelas. Une housse en coton et tencel lavable et anti-bactérienne protège le tout.
Une gamme complète privilégiant les fournisseurs français
La startup proposera également des oreillers et des couettes composés en duvet de canard, d’oie et plumettes qui apporteront de la chaleur en hiver et de la fraîcheur au printemps. Pour compléter les bienfaits du matelas, un sommier sera également proposé. Il sera composé d’une structure en bois massif d’épicéa et de lattes en hêtres réglables. Ce choix permettra à chaque utilisateur ou utilisatrice d'adapter son lit à sa musculature.
Afin de réduire les coûts, les fondateurs ont décidé de supprimer les intermédiaires et de s’approvisionner au plus près de Lille. Malgré tout, ce savoir-faire et cette qualité ont un prix. Il faudra compter 100 euros pour un oreiller, 250 euros pour une couette et environ 1000 euros pour le matelas.
Pour financer cette literie de luxe alliant écologie et circuit court, les fondateurs de Bonnuit ont lancé une campagne de crowdfunding sur KissKissBankBank. La moitié de la somme récoltée servira à financer les contreparties, c’est-à-dire les premiers produits de Bonnuit et un quart à acheter les matières premières.