Advitam permet aux familles confinées d’assister aux enterrements de leurs proches
Suite aux annonces du Premier ministre français, Edouard Philippe, les proches de personnes décédées n’ont plus le droit d’assister aux enterrements. Cette mesure, prise afin de limiter la propagation du coronavirus (covid-19), pèse lourdement sur les familles. Afin de permettre à ces dernières d’accompagner une dernière fois leurs proches, la startup Advitam met à disposition de ses clients et des sociétés funéraires un service de transmission vidéo en direct et gratuit. Celui-ci ne nécessite qu’une connexion 4G ou wifi et un smartphone. Ainsi, les familles peuvent se recueillir une dernière fois autour de leur proche.
H4D déploie sa cabine de téléconsultation pour faciliter la prise en charge médicale
La cabine de téléconsultation Consult Station de la startup H4D doit permettre de fluidifier la prise en charge des patients dans les hôpitaux en période de coronavirus (covid-19). Celle-ci permet, en cinq minutes, d’identifier les signes physiologiques de personnes malades. L’impression du rapport des constantes du patient permet en fin de consultation de rapidement l’orienter vers le service devant le prendre en charge. Point fort du dispositif : il est déployable en 24 heures... comme ça a été notamment le cas à l’hôpital privé du Vert Galant Groupe Ramsey (93) et au sein des résidences seniors Domitys.
SmArtApps lance le #CultureChallenge pour lutter contre la morosité du confinement
La startup SmArtapps, qui gère notamment les applications des musées de France, lance le #CultureChallenge. Celui-ci propose à ses participants de visiter un musée par jour, via les applications dédiées. Déjà disponibles en visites virtuelles : le musée du Louvre, le musée Grévin, le musée d’Art Moderne et la Villa Majorelle de Nancy. Les expériences peuvent durer de 30 à 90 minutes pour des visites plus approfondies et des présentations de tableaux. Hé oui, ce n’est pas parce qu’on est confinés qu’on ne peut plus se cultiver !
Les livraisons à domicile restent autorisées pendant le confinement, précise Cédric O
Le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, a indiqué dans un communiqué de presse que les activités de livraison à domicile pouvaient se poursuivre durant la période de confinement. Un guide a été rédigé pour préciser les précautions sanitaires à observer pour les livraisons. Ce dernier préconise notamment la généralisation de la livraison sans contact. En ce qui concerne les livraisons volumineuses nécessitant une installation (par exemple, pour l'électroménager), Cédric O indique qu’il est nécessaire que les entreprises mettent en place un protocole protégeant à la fois les livreurs et les clients. “Les entreprises doivent veiller à ce que la santé et la sécurité des travailleurs soient assurées et nous prendrons toutes les mesures nécessaires à la bonne application de ces consignes”, déclare le secrétaire d’État au numérique.
"Les réseaux peuvent tenir", assure le PDG d'Orange
Les réseaux télécoms, très fortement sollicités du fait du recours massif au télétravail et au confinement, "peuvent tenir", a affirmé vendredi le PDG d'Orange Stéphane Richard, se déclarant "prudent mais clairement rassurant" sur ce sujet. "Nous avons un réseau qui a été conçu pour absorber des flux considérables" et est construit en prévision "d'un rythme régulier d'augmentation des usages", a-t-il dit vendredi sur RTL. Sur le mobile par exemple, "on a un volume de data (données) qui augmente de 40% chaque année, donc on est toujours obligé d'anticiper de plusieurs années", a-t-il dit. Le PDG d'Orange a toutefois appelé les consommateurs à utiliser en priorité le WiFi lorsqu'ils le peuvent -chez eux par exemple- pour éviter de trop solliciter les réseaux mobiles. "Si on veut que ces réseaux tiennent, et ils peuvent tenir, le premier geste c'est utiliser au maximum le WiFi donc le fixe", a-t-il souligné. Selon Stéphane Richard, la situation actuelle, et notamment le télétravail "multiplié par sept", a mené à un "trafic voix multiplié par deux", la visioconférence "multipliée par deux", "et il y a des messageries internet comme WhatsApp dont on estime que le volume a été multiplié par cinq".
Maddyness avec l’AFP