L’arrivée de Yuka a profondément chamboulé les habitudes de consommation des Français en leur redonnant le pouvoir du “savoir”. Après l’alimentation, la prise de conscience s’est dupliquée dans le secteur des cosmétiques. Désormais, les consommateurs cherchent des produits plus respectueux de leur santé et de la planète comme en témoigne la folie du Do It Yourself. Camille Brégeaut et Clémentine Granet n’ont pas échappé à ce grand mouvement en voyant l’interminable liste d’ingrédients composant leurs produits de beauté.
Des produits pratiques et naturels
Amies depuis l’enfance, elles décident de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en 2017 avec une gamme de baumes sans produit nocif, respectueux de l’environnement et du corps des femmes. Adieu sulfate, alcool, paraben et conservateurs, les produits des Petits Prödiges ne contiennent que 7 ingrédients.
Multi-usages, les baumes peuvent être utilisés comme crème hydratante pour le corps ou démaquillant, ce qui permet également de réduire le nombre de flacons dans la salle de bain. Pour mettre au point leurs recettes, les deux fondatrices se sont associées à une chimiste travaillant dans le sud de la France, à Nice. La gamme est également estampillée cruelty free, c’est à dire, qu’aucun test n’est effectué sur des animaux.
Un succès dès la mise sur le marché
Après avoir soufflé sa première bougie, les Petits Prödiges a lancé un déodorant vegan conditionné dans un tube biodégradable début 2019. Pour chacune des campagnes menées par la marque, le succès a été immédiat avec 400% de préventes pour le baume et 1180% pour le déodorant. Les fondatrices envisagent déjà de commercialiser de nouveaux produits en 2020.
La gamme est disponible dans quelques magasins franciliens ou sur internet à partir de 12,90 euros pour les déodorants et 14,90 euros pour les baumes.