Aujourd’hui plus que jamais, l’environnement de travail joue un rôle primordial dans le bien-être des salariés, la productivité mais aussi le recrutement. L’open space, presque devenu une norme, a fait tomber les cloisons, obligeant les designers à repenser les espaces de travail et les bureaux. 

Le mobilier comme levier d’engagement dans l’entreprise

Désormais, les dirigeants se sont rendus compte que le design n’était plus seulement là pour faire joli mais pour collaborer” explique Thomas Devineaux, fondateur de Louis, avant d’ajouter comme exemple “si vous enlevez les sièges dans les salles de réunion, vous évitez la réunionite”. Outil de gestion, le mobilier est également un vecteur de la culture de l’entreprise. C’est d’ailleurs l’un des points sur lesquels Louis s’est positionné depuis ses débuts, à savoir, l’ultra personnalisation.
Créée en 2017 par Thomas Devineaux, Paul Gély, Baulieu de Reboul et Guillaume Ferec, l’entreprise est passé par l’IoT Valley de Toulouse avant de suivre le programme d’accélération Techstars à Paris. Depuis ses débuts, elle a déjà conquis une centaine de clients parmi lesquels, Sigfox, Spendesk ou encore Tiller et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
L’entreprise dispose d’un catalogue de 15 références qui peuvent être aménagées selon les besoins du client : dimensions, type de bois, roulettes, électricité. Mais c’est surtout le branding, c’est à dire l’ajout de logo, qui fait la différence et permet de marquer l’appartenance d’un salarié à son entreprise. 

L’automatisation, clé de la scalabilité

L’autre atout majeur de la startup est la rapidité avec laquelle elle livre ce mobilier “sur-mesure”, à savoir deux semaines. Pour expliquer cette vitesse d’exécution, il faut se tourner vers la robotisation : la procédure entre le devis et l’usinage de toutes les pièces est entièrement automatisée. Un logiciel analyse le devis, les différents produits demandés avec les choix de customisation. Le système génère alors tous les fichiers nécessaires pour les machines et optimise l’utilisation de la matière en fonction du nombre d’objets commandés. “Nous aurions potentiellement des erreurs si ces procédures étaient effectuées par des salariés et ils ne pourraient pas optimiser les découpes de matière à si grande échelle” conclut Thomas Devineaux sur le sujet. Et ce dernier est de taille pour l’entreprise qui se rêve déjà en leader européen du secteur et devra poursuivre son industrialisation pour y arriver. 

Croissance et économie circulaire, nouveaux challenges pour 2020

Pour accélérer son développement et proposer de nouvelles offres à ses clients, Louis vient de lever 1,5 million d’euros auprès de Techstars, Kima Ventures et de business angels.
Une somme qui lui permettra de recruter entre 8 et 10 personnes au cours des 6 prochains mois. “La moitié sera tournée vers le commercial et l’autre l’ingénierie. Nous voulons renforcer et accélérer la robotisation et nous positionner comme un leader en Europe” précise Thomas Devineaux. D’où leur besoin de développeurs et d’ingénieurs pour les logiciels mais aussi d’une équipe marketing pour renforcer la communication autour de l’entreprise, encore peu développée jusqu’ici. “Nos clients sont nos meilleurs ambassadeurs. Ils ouvrent leurs portes à nos prospects une fois par mois pour leur montrer concrètement ce que nous faisons et partager leur expérience” reconnaît le co-fondateur.
En parallèle, Louis lancera deux nouveaux produits d’ici le début de l’année 2020 : une plateforme à destination des créateurs d’espace et une offre de leasing. Cette dernière permettra de récupérer d’anciens bureaux et de les remettre à neuf ou les recycler pour leur donner une seconde vie. 

 

Une démarche d’économie circulaire qui s’inscrit dans l’ère du temps et permettra à ses clients d’améliorer leur RSE tout en offrant un cadre attractif à leurs futurs talents.