La gestion des contrats est une activité chronophage s’il en est. Pour libérer l’humain de cette tâche peut valorisante, Hyperlex, une Legaltech fondée en septembre 2017 par Alexandre Grux (CEO) et Alexis Agahi (CTO), s’est positionnée sur la gestion et l’analyse de contrats grâce à l’intelligence artificielle.
Faisant le triple constat que plus de 40 % des entreprises ne maîtrisent pas les éléments clés de leurs contrats, comme les dates d’échéance et de renouvellement, engendrant ainsi des surcoûts ou mêmes des contentieux, qu’une réglementation change en moyenne toutes les 10 minutes dans le monde, obligeant ainsi à une veille très poussée et que 83 % des opérationnels trouvent les processus contractuels inadaptés, la startup a décidé de développer une plateforme visant à faire gagner du temps aux directions juridiques et achats, mais également aux cabinets d’avocats et aux études de notaires.
Renforcer la technologie en intelligence artificielle
La solution SaaS éditée par Hyperflex comprend un espace sécurisé et centralisé de stockage et de partage de documents, des fonctions de recherches simples pour retrouver n’importe quel contrat, clause ou condition contractuelle (y compris dans des documents scannés), un système de gestion des échéances avec alertes automatiques, la génération de synthèses des informations contenues dans les contrats et des analyses issues des données contractuelles facilitant la prise de décision notamment dans les phases de négociation.
Après avoir déjà levé un million d’euros en 2018 et réussi à convaincre des clients comme Rakuten, la Chambre des Notaires de Paris, Zadig & Voltaire ou encore l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), la jeune pousse vient de boucler un second tour de table de quatre millions d’euros auprès du fonds Elaia, d’Axeleo Capital et de ses investisseurs historiques ISAI Venture et Kernel Investissements. " Cette levée de fonds va nous permettre de renforcer notre technologie en intelligence artificielle et de soutenir le développement commercial d’Hyperlex ", commente Alexandre Grux.