20 mai 2019
20 mai 2019
Temps de lecture : 2 minutes
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Les entrepreneurs européens sont confiants en l’avenir

Dimanche prochain, les électeurs français se rendront aux urnes pour décider qui les représentera à un niveau européen. Bien que le climat soit plutôt obscurci par la possibilité d’un hard brexit et la course en tête dans les sondages français d’un parti peu connu pour son amour de l’UE, les startups de la zone se disent optimistes pour le futur de l’innovation européenne.
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Alors que les élections européennes auront lieu, en France, le dimanche 26 mai, dans un contexte politique incertain, une large majorité des startups de la zone considèrent que l’innovation en Europe est promise à un bel avenir. 65 % des jeunes pousses interrogées par l’agence de notation Early Metrics se disent en effet optimistes, voire très optimistes (26 %). Un état d’esprit d’ailleurs confirmé à un échelon exclusivement français par le dernier baromètre BNP Paribas du moral des startuppeurs en France, selon lequel 49 % des entrepreneurs estiment que " ce sera mieux demain ".

2018, l’année qui donne confiance

Une positivité qui s’explique notamment par une conjoncture favorable. En 2018, environ 20 milliards d’euros ont été investis dans les startups européennes, 69 introductions en bourse ont eu lieu et 17 licornes ont vu le jour. Le fonds d’investissement Atomico ajoute que le taux d’emplois créés a augmenté de 4 %.

Une avancée dans l’assouplissement du cadre juridique donne également espoir aux entrepreneurs européens. Certains secteurs ont en effet bénéficié de nouvelles mesures législatives qui favorisent leur ouverture aux startups : la finance, avec la directive européenne sur les services de paiement deuxième version (DSP2) qui permet l'ouverture du marché à de nouveaux acteurs en donnant accès aux informations sur les comptes bancaires, mais aussi la santé avec la prise en charge par l’Assurance Maladie de la téléconsultation. Pour 28 % des startups européennes cela a engendré de nouvelles opportunités de business.

La mise en conformité avec les réglementations européennes (RGPD, MiFID II…) est toutefois encore jugée comme trop contraignante et coûteuse pour 28 % des entrepreneurs interrogés.

Parmi les points d’inquiétude vient également le Brexit. 15 % estiment qu’il impactera leur expansion à l’international. Les startups notent une certaine frilosité de la part des entreprises anglaises qui reportent la signature de contrats dans l’attente du vote final. Malgré cette appréhension, 85 % des jeunes pousses européennes déclarent n’avoir pas pris de mesure spéciale pour préparer le Brexit. Mieux vaudrait pourtant prévenir que guérir.

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