30 avril 2019
30 avril 2019
Temps de lecture : 4 minutes
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Pour cette quatrième édition, Vivatech mise sur la Tech for Good et les femmes

100 000 visiteurs, 9000 startups, 1900 investisseurs et 300 grands groupes étaient présents l’année dernière au salon Viva Technology. Ils sont encore plus nombreux à être attendus mi-mai pour parler Tech for Good, entrepreneuriat féminin et Europe.
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Comme chaque année le monde de la technologie va se retrouver au salon Viva Technology, coorganisé par Les Échos et Publicis. Grands groupes, startups, investisseurs et penseurs du secteur seront rassemblés pour cette quatrième édition à Paris, du 16 au 18 mai. Un événement qui est devenu un rendez-vous à ne pas manquer. Julie Ranty, cofondatrice et codirectrice de Vivatech, se réjouit que Paris, et son écosystème dynamique, aient une carte à jouer au niveau international. " Depuis le départ, notre ambition est de faire de Paris une capitale mondiale de l’innovation et d’y organiser un événement tech à rayonnement international ", ajoute t-elle. Il semblerait que le pari ait été remporté puisque l’année dernière ce ne sont pas moins de 100 000 visiteurs, 9000 startups, 1900 investisseurs et 300 grands groupes qui ont foulé le sol du plus grand parc des expositions de France.

" Nous avons rencontré le succès dès la première édition et cela s’intensifie d’année en année ", constate Julie Ranty, qui met cela sur le compte d’une mécanique win-win. Vivatech est à la fois profitable aux startups qui peuvent y rencontrer des investisseurs et organiser leurs tours de tables, mais aussi y signer des contrats avec des grands groupes et à ces mêmes structures qui trouvent chez certaines jeunes pousses le moyen de gagner en agilité. " Nous tenons beaucoup à favoriser l’open innovation ", affirme en effet la cofondatrice du salon qui est consciente de l'investissement en temps et en ressources que demande la participation à un tel événement pour les startups. " Il est donc impératif qu’il y ait un retour sur investissement ", explique-t-elle. Ici encore, le deal est respecté puisque, selon une étude menée fin 2018 par le cabinet GoudLink, 79% des startups qui viennent à Viva Technology évaluent positivement l’apport business de leur participation.

2019 : l’année de l’agrandissement

Pour perdurer il est toutefois nécessaire de continuellement se renouveler et les organisateurs de Vivatech en sont conscients. " Notre première ambition c’est de durer ", affirme Maxime Baffert, cofondateur et codirecteur du salon. Pour éviter cet effet gueule de bois, Vivatech a à coeur de ne pas seulement reproduire les éditions précédentes. " Pour nous, 2019, c’est avant tout l’année de l’agrandissement : nous prenons un deuxième hall, mais pas seulement ! Nous proposons de nouveaux espaces comme le Talent center - orienté sur des problématiques RH -, des surfaces spécifiques axées sur différentes thématiques comme la mobilité, la réalité virtuelle, les greentechs... ", énumère Maxime Baffert.

Cette année réservera également une place de choix à l’univers Tech for Good, avec des conférences et un espace dédié, et à la place des femmes dans la Tech. " Nous avons lancé le Female Founder Challenge, un prix réservé aux femmes, organisé pour les mettre en lumière et leur permettre des rencontrer des investisseurs ", dévoile Julie Ranty. " De manière générale nous nous sentons très concernés par cette question. Nous nous efforçons d’ailleurs d’avoir un bon taux de speakers féminins, nous souhaitons arriver à la parité parfaite dans les deux à trois ans ", ajoute Maxime Baffert

Le salon Vivatech s’intéresse également de près à l’actualité. Cette année, Brexit oblige, une place de choix sera réservée aux problématiques liées à l’Europe mais l’intelligence artificielle, la 5G et la blockchain ne seront, entre autres, pas oubliées. Ce qui fait le succès de Vivatech, c’est également la renommée de ses intervenants. Si lors de la précédente édition la participation de Mark Zuckerberg avait fait grand bruit, les speakers de cette quatrième édition n’ont pas à rougir. On retrouvera pêle-mêle Ginni Romety (présidente d’IBM), Jimmy Wales (fondateur de Wikipédia) ou encore Jacquelline Fuller (présidente de Google.org). Mais également Garry Kasparov (meilleur joueur d’échec du monde pendant 20 ans), Julie Chapon (cofondatrice de Yuka) et Philippe de Chanville (cofondateur de ManoMano). Rendez-vous est pris !

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