"Nous inaugurons un nouveau concept de hub, un bâtiment de 2.000 m2 et de sept étages, qui accueille l'Innovation Defence Lab, l'agence d'innovation de la Direction Générale de l'Armement (DGA) et du Ministère des Armées, Ariane Works, un regroupement du CNES, de l'Agence spatiale européenne (ESA) et d'ArianeGroup qui travaille sur des projets en rupture, des industriels, une vingtaine de startups et nous-mêmes", a déclaré François Chopard, le patron et fondateur de Starburst.
Créé en 2013 à Paris, l'accélérateur travaille avec Airbus, Boeing, la Nasa, l'US Air Force ou le Cnes (Centre national d'études spatiales), les groupes Raytheon, Safran, Thales, BAE Systems ou Panasonic Aviation, mais
aussi des compagnies aériennes, ou encore des fonds d'investissement. Starburst s'est développé dans les principaux centres aéronautiques mondiaux avec des bureaux à Los Angeles, San Francisco, Singapour, Montréal et Munich.
Son nouveau centre, situé dans le 15ème arrondissement, est "stratégiquement positionné au coeur du hub français du spatial, de la défense et de l'aéronautique" où se retrouvent donneurs d'ordres, start-up
technologiques et programmes d'accélération et de rencontres, explique l'incubateur. Son objectif est de "donner tous les moyens à ses partenaires de s'extraire du carcan des modèles traditionnels et de créer les innovations (..) de demain".
Une sélection de plus de 30 startups intègrera Starburst pour développer des innovations technologiques de pointe, précise-t-il. "Toutes les technologies aéronautiques et spatiales sont des technologies duales, et on se rend compte que les financements +early stage+ pour les tester viennent de la défense", souligne François Chopard. Starburst Accelerator accompagne tous les ans une vingtaine de start-up à travers le monde, dont cinq ou six sont françaises, poursuit-il. Parmi elles, le spécialiste des autopilotes pour drones Hionos, ou Internest, qui développe un système de capteurs et de logiciels pour des atterrissages de haute précision pour drones et hélicoptères. Il a également soutenu EVA, pour Electric Visionary Aircrafts, qui développe un drone passager pouvant avoir des applications logistiques ou militaires