18 février 2019
18 février 2019
Temps de lecture : 2 minutes
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Alan lève (encore) 40 millions d'euros, moins d'un an après son tour précédent

Dix mois à peine après son précédent tour de table, Alan boucle une troisième levée de fonds auprès d'Index Ventures et de DST Global. Dans son viseur, rien de moins que la captation de l'intégralité du marché français de l'assurance des TPE/PME et des indépendants.
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Et de trois ! Moins de dix mois après son précédent tour de table, Alan repasse par la case financement avec un tour de table de 40 millions d'euros bouclé auprès d'Index Ventures et de DST Global. "On ne cherchait pas forcément à lever mais des investisseurs se sont montrés intéressés", se réjouit Jean-Charles Samuelian, le fondateur de la pépite de l'Assurtech. La startup ayant (déjà) rempli les objectifs qu'elle s'était fixée lors du tour précédent - elle compte notamment 27 000 utilisateurs alors qu'elle pariait sur 20 000 - il est temps de redonner un coup d'accélérateur au projet.

La jeune pousse souhaite continuer à miser sur son produit, notamment en améliorant l'expérience utilisateur grâce à l'immédiateté des remboursements ou de l'envoi de devis. Mais aussi en développant des fonctionnalités pour simplifier au maximum les démarches des utilisateurs, à l'instar d'Alan map, lancée l'an dernier, qui permet de trouver des médecins en fonction du taux de remboursement de leurs consultations, ou de la téléconsultation prise en charge par Alan grâce à un partenariat avec la solution Livi.

 

Tuer la concurrence

Alan souhaite capitaliser sur cette expérience sans couture pour convaincre toujours plus d'assurés. Gardant le cap des 100 000 utilisateurs d'ici deux ans, annoncé l'an dernier, la startup affiche un nouvel objectif, pour le moins ambitieux : couvrir 100% des salariés d'entreprises de moins de 500 personnes et des indépendants. Pour cela, l'entreprise s'est adjoint les services de deux poids lourds de l'investissement, habitués des success stories. Index Ventures est notamment actionnaire de BlaBlaCar, Dropbox ou encore TransferWise) tandis que DST Global est présent au capital de Stripe.

Une internationalisation n'est cependant pas au programme d'Alan dans l'immédiat, 2019 étant consacrée à la conquête du marché français. "Nous nous fixons cet objectif à trois ans mais nous préférons dans l'immédiat nous concentrer sur la France", tranche Jean-Charles Samuelian. Et avec le recrutement de plus d'une centaine de personnes, pour atteindre 200 salariés, Alan aura déjà suffisamment fort à faire dans les prochains mois avant de se fixer de nouveaux défis.

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