La startup Camtoy s'est donné pour mission d'améliorer le bien-être quotidien des animaux. Laïka, son premier produit, est conçu pour devenir un compagnon pour les chiens. Une innovation initiée par Thomas Samtman, Marvin Crot, Samy Ould Kaddour et Fabian Lapotre, qui permet de voir et entendre son chien mais aussi de lui parler ou de jouer avec lui même à distance.
Comment l'idée vous est-elle venue ? Quelle problématique souhaitiez-vous résoudre ?
Nous avons eu cette idée de robot compagnon de vie pour chien grâce à un concours de création de projets durant notre cursus universitaire et nous avons créé la société durant notre stage de fin d'études au lieu de faire un stage traditionnel. Lors de ce concours Océan Bleu, nous devions imaginer un produit sur un marché qui n'existait pas. Thomas, qui venait juste d'adopter un chien à la SPA, rentrait tous les soirs et trouvait son appartement retourné par Kimi, le chien qu'il venait d'adopter. C'est comme cela qu'on a émis l'idée de travailler sur ce projet et nous avons gagné le concours. Nous voulons résoudre la problématique des animaux de compagnie qui restent seuls à la maison au quotidien pendant que leurs maîtres sont au travail. Nous voulons offrir la possibilité aux propriétaires d'interagir à distance avec leurs animaux mais aussi essayer d'améliorer dans la mesure du possible le bien-être canin durant leurs longues journées seuls.
Présentez-nous votre solution
Nous concevons un robot compagnon de vie pour chien appelé Laïka, qui se présente comme un drone terrestre, mobile, autonome et intelligent. Il est équipé d’une caméra, d’un micro, d’un haut-parleur mais aussi d’un lanceur de friandises. Laïka est dirigeable simplement et intuitivement grâce à un smartphone. La première valeur ajoutée réside dans son utilisation à distance : le maître peut en prendre le contrôle et ainsi interagir avec son chien. La deuxième valeur ajoutée est apportée par le mode autonome et intelligent du robot ; en effet, grâce à l'intelligence embarquée et différents capteurs, Laïka est capable d’évoluer dans un espace intérieur de manière autonome. Il peut également aller sur sa base de rechargement et se diriger vers le chien afin d’interagir avec lui grâce à un tracker installé sur le collier de ce dernier. Le but étant de détecter les comportements néfastes des chiens et d’être sûr de pouvoir les stimuler à tout moment sans forcément l’intervention du maître qui pourrait être occupé à ce moment-là.
Quel est votre business model ?
La vente du robot en one shot puis revenus récurrents grâce à la vente de friandises.
Qui sont vos concurrents ?
Furbo et Petcube qui sont déja sur le marché et Playdates, Pebby, Varam, qui sont encore au stade de crowdfunding et d'industrialisation.
Levez-vous des fonds, et si oui combien ?
Oui, nous avons déjà fait appel à du love money et nous recherchons actuellement 500 000 euros pour lancer l'industrialisation et vraiment donner vie à notre projet.
Avez-vous d'autres annonces à faire ?
Nous sommes à la recherche active d'investisseurs.