Avec l'explosion des sites de recommandation, il est devenu de plus en plus courant de vérifier les avis des clients avant de choisir un restaurant. Mais en plus d'être subjectives, les notes sont parfois injustes voire tout bonnement malhonnêtes - et peuvent nuire sérieusement aux restaurateurs. Pour y remédier, Foodz a imaginé une application qui repose sur le principe du bouche-à-oreille entre amis pour dénicher les meilleures tables.
Les utilisateurs de Foodz ne notent pas les restaurants : il n’y a ni étoile, ni classement, ni couleur. A la place, les " Foodzers " recommandent leurs restaurants préférés directement à leurs amis sur une plateforme visible par toute la communauté. Chaque restaurant acquiert un indice de tendance en fonction du nombre de ses recommandations uniques. Plus un restaurant a de " flammes ", plus il a été recommandé entre amis, et plus il gagnera en visibilité.
Et si les utilisateurs ne peuvent pas laisser d'avis négatif aux restaurateurs, ils sont tout de même en mesure d’engager une conversation privée avec eux, afin de leur faire part de leurs éventuels retours. Un progrès mais aussi un coût pour ces derniers : 29 euros par mois. Ce modèle par abonnement, Foodz l'a mis en place suite à un pivot intervenu rapidement après son lancement en décembre 2017. La jeune pousse a en effet été contrainte de bifurquer vers un modèle BtoB après que Facebook leur a coupé - comme à d'autres applications - l'accès à la liste d'amis complète des utilisateurs.
"Foodz est à mi-chemin entre les plateformes à forte visibilité tels que TripAdvisor dont la véracité des commentaires est presque quotidiennement remise en question et les guides personnels tels que Mapster qui apportent peu de visibilité aux restaurateurs."
Vivien Vignaud, CEO de Foodz
Sur les 2 derniers mois, la plateforme a recensé plus de 700 restaurants ajoutés par la communauté, avec 1900 Foodzers qui ont effectués plus de 2300 recommandations apportant plus 7000 vues positives aux restaurateurs. Fort de ce succès et après un partenariat avec Huawei, la jeune pousse créée par Vivien Vignaud et Martin Gervais prévoit de lever 500.000 euros pour accélérer son développement et concurrencer sérieusement les géants du secteur.
