Lassée des sempiternelles paysages et des illustrations banales, la startup Fitoo a imaginé Timeto, une application qui propose des fonds d'écrans qui sortent de l'ordinaire. Ces derniers sont en fait des oeuvres publiées par une sélection d’artistes qui sont rémunérés (photographes, illustrateurs et designers), par des partenaires ou même directement par l’utilisateur lui-même. Car la spécificité de Timeto c'est de leur permettre de partager leurs photos sous la forme de "stories" comme sur nos réseaux sociaux préférés.
Une similarité qui n'a rien d'un hasard : la jeune pousse se rêve en effet en concurrent de Facebook, Instagam et consoeurs, et permet par exemple à l’utilisateur d'autoriser une liste d’amis à partager des stories dans ses propres fonds d’écran. Comme sur Snapchat, ils peuvent aussi avoir accès aux stories du monde entier, dans les fils d’actualité "Artistes", "Communauté" et "Discover".
Accompagnée par l'accélérateur DojoGroup, l'application a demandé plus d'un an de travail aux cinq cofondateurs. Pour se rémunérer, ils prévoient déjà de faire payer les marques une fois que la communauté sera suffisamment développée. Pour cela, elle compte sur les marques, les influenceurs, les éditeurs, les groupes média, les agences digitales et autres opérateurs mobiles afin de "construire le réseau social de demain".
"Timeto veut créer le nouvel usage viral sur mobile : partager ses fonds d'écran."
Philippe Leroy, cofondateur de Timeto
À l’heure où les grands réseaux sociaux sont devenus chers et encombrés, Timeto mise sur ses stories cliquables et sur un procédé déposé à l'INPI pour donner à ses clients annonceurs une visibilité inégalée sur mobile à travers un dispositif de communication innovant. Et elle pourrait avoir trouvé le bon filon, si l'on considère que les utilisateurs réactivent leur smartphone en moyenne 150 fois par jour, soit toutes les 7 minutes en journée. Avec une visibilité unique, un usage fréquent et répété, les fonds d'écrans pourraient devenir le prochain canal que tout le monde s'arrache.