Ne jetez plus, recyclez ! Depuis 2014, la startup Back Market permet à tous de vendre et d'acheter des produits électriques et électroniques. Les smartphones, tablettes, consoles et autres sont réparés, reconditionnés et vendus sur la plateforme à des prix inférieurs de 30 à 70% aux prix du neuf. Alors que la course effrénée à l'innovation et à la nouveauté laisse chaque année des tonnes d'objets électroniques en parfait état de marche à l'abandon, la jeune pousse créée en 2014 par Thibaud Hug de Larauze, Quentin Le Brouster et Vianney Vaute a de beaux jours devant elle. S'attaquant à un marché mondial estimé à 50 milliards d'euros en pleine explosion (il a enregistré une croissance de 13% en 2017 contre 3% de croissance pour les produits neufs), la startup française nourrit de grandes ambitions.
Devenir le porte-drapeau de l'économie circulaire
Après un lancement aux États-Unis début 2018 et avec la volonté de recruter plusieurs dizaines de développeurs d'ici la fin de l'année, la jeune pousse vient d'annoncer avoir bouclé un tour de table de 41 millions d'euros auprès du groupe Arnault (déjà indirectement présent au capital de Back Market via Aglaé Ventures, son programme d'investissement early stage), de la société d'investissement Eurazeo, de Daphni, d'Aglaé Ventures et de Thierry Petit. Il est loin le temps où la jeune pousse, alors accélérée par Numa, levait 300 000 euros. Aujourd'hui leader du marché du reconditionné en France et en Europe, Back Market, qui compte une centaine de collaborateurs à Paris, Bordeaux et New-York souhaite faire du reconditionné un mode de consommation durable et incontournable et espère bien devenir le porte-drapeau de cette tendance.
Une projection à laquelle adhèrent les investisseurs, à commencer par Yann du Rusquec, Managing Director d'Eurazeo Croissance qui se dit “très heureux d'accompagner une des startups les plus prometteuses de l'économie circulaire. Les performances de Back Market sont exceptionnelles et son potentiel illimité. Nous sommes particulièrement enthousiastes à l'idée de les aider dans leur développement international, en commençant par les États-Unis.”