Quel a été votre constat de départ ?
La loi Hollande de 2015 a rendu obligatoire le codage informatique dans les écoles. c'est à partir de cette annonce que nous avons constaté qu'il était judicieux d'anticiper la "non formation" des enseignants devant un tel enjeu national et sociétal.
Quelle est votre solution ?
Nous avons donc eu l'idée de mettre au point une solution qui allait permettre de venir en soutien aux enseignants pour former tous les élèves à cette compétence du numérique (15 millions au total), sur un marché de plus d'un milliard d'euros.
Avec l'aide de neuroscientifiques, enseignants, pédiatres, scientifiques, nous avons développé une pédagogie qui permet aux enfants, dès 5 ans, d’apprendre les algorithmes sans écran. Dès 8 ans, des ateliers de robotique et de programmation leur sont proposés grâce à des animateurs innovants et pédagogues. Et pour les plus grands (10-17 ans), nous offrons la possibilité de créer des jeux vidéos, faire de la robotique, du pilotage de drones et d’autres idées.
Digit'Owl est une école "nomade" qui intervient dans les écoles. En deux mois et demi, nous formions déjà 200 élèves par semaine, et nous avons développé un outil interne qui permet un suivi individualisé des élèves durant toute leur scolarité où qu'ils soient dans le monde.
Quel est votre business model ?
Notre business model est BtoB, nous facturons directement les cours de Coding aux écoles qui facturent les parents ou non selon leurs frais d'inscriptions.
Nous sommes une école "nomade", donc nous n'investissons pas dans des locaux mais dans nos clients en ne recrutant que des "gentils geek" qui sont issus de grandes écoles telles qu'Epitech.
Pouvez-vous nous raconter votre plus belle anecdote de startupper ?
Lors du premier cours de DigitOwl dans une école, nous avons dû mélanger un lycéen de 16 ans avec un enfant plus petit de 8 ans. Rencontre du troisième type, quand le plus jeune explique au lycéen comment on crée un jeu video et qu'il lui dit que sa calculatrice scientifique, "c'est d'un autre siècle".
Quelle a été votre plus grosse galère ?
Le premier jour où j'ai signé un partenariat avec une très belle école et que je réalise que ma startup n'a qu'une journée d'existence, et que je n'ai pas encore sourcé de "gentils geek"... fou rire nerveux !