La startup aixoise Gojob, spécialisée dans le travail temporaire, vient de boucler un tour de table de 17 millions d'euros. Une opération qui porte à près de 19 millions d'euros les fonds levés par la jeune pousse depuis sa création en avril 2015.
C'est l'une des plus belles opérations du secteur du travail temporaire numérique en Europe. Et une nouvelle preuve de l'intérêt des investisseurs pour un marché qui ne cesse d'évoluer, en particulier ces dernières années. Gojob, la jeune pousse aixoise lancée en avril 2015 par Pascal Lorne, vient de lever 17 millions d'euros auprès de Kois Invest, un fonds belge spécialisé dans l'impact investing mais aussi Breega Capital et plusieurs entrepreneurs de renom parmi lesquels Pierre Kosciusko-Morizet, Olivier Mathiot, Fréderic Mazzella, et Jean-Baptiste Rudelle. Tous ont remis au pot après la dernière levée de fonds de la jeune pousse (1,4 million d'euros), en mai 2016.
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L'opération permettra à Gojob d'investir davantage dans le développement de services destinés à ses utilisateurs, particuliers et entreprises. Une accélération qui passera par le lancement de nouvelles fonctionnalités "pour gérer encore plus facilement les relevés d'heure et les contrats électroniques", précise la startup, ou encore par l'amélioration des algorithmes de matching développés afin de mettre en relation les travailleurs en recherche de missions temporaires et les entreprises.
" Cet investissement s’inscrit totalement
dans la stratégie de Kois Invest,
qui résout de grands problèmes sociétaux,
tels que l'emploi,
par le financement et le développement
d'entreprises à haut potentiel "
Charles-Antoine Janssen, fondateur de Kois Invest
Pour cela, la jeune pousse qui compte 30 collaborateurs à son bord compte recruter une vingtaine de nouveaux talents au cours des prochains mois. La moitié d'entre-eux viendront renforcer l'équipe d'ingénieurs de Gojob, à ce jour composée de 10 personnes.
En moins de trois ans, Gojob a réussi à rassembler près de 500 entreprises et plus de 2500 intérimaires sur sa plateforme. La jeune pousse, présente dans 25 villes, revendique une croissance annuelle à trois chiffres. Son crédo : offrir la possibilité à tous de trouver du travail, quel que soit leur âge, leur origine ou leur diplôme. Parmi ses concurrents français, on retrouve StaffMe, Bruce, ou encore Crafty.
GoJob en quelques chiffres
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