Quasiment un an, jour pour jour, après une première levée de fonds de 2 millions d'euros, la FinTech Spendesk vient de boucler un second tour de table de 8 millions d'euros. Menée par Index Ventures, avec la participation de business angels tels que Michaël Benabou, cofondateur de Vente Privée, Laurent Asscher et les fondateurs de Showpad - Pieterjan Bouten et Louis Jonckheere, l'opération doit permettre à la jeune pousse de continuer à grandir et étendre ses activités à travers l’Europe.
Pour ce faire, Spendesk entend ainsi doubler (voire tripler) ses effectifs pour renforcer son équipe, actuellement composée de 25 employés, en recrutant notamment des ingénieurs, des développeurs, mais surtout des profils marketing (produit et contenu), un domaine jusqu'ici mis de côté. Les équipes seront chargées de renforcer l'acquisition client en Europe, et en particulier dans les trois zones dans lesquelles la startup est déjà présente : la France, le Royaume-uni et l’Allemagne.
Créé en 2016 à Paris, au sein du startup studio eFounders, Spendesk veut résoudre un problème commun à toutes les entreprises : effectuer et traiter un simple paiement. Un fardeau administratif aussi bien pour les salariés que pour les responsables financiers. Pour cela, la startup a développé une solution pour que les entreprises reprennent le contrôle de leurs dépenses tout en donnant plus d’autonomie aux salariés dans leur travail.
“Réserver un billet d’avion en ligne, payer au restaurant ou régler un fournisseur sont autant d’actions courantes et essentielles qui devraient être aussi simples que de consulter sa boite mail”
Rodolphe Ardant, cofondateur et CEO de Spendesk
Avec Spendesk, les salariés disposent d’une solution unique pour faire leurs demandes d'achats, accéder à des cartes de paiement et régler leurs frais de déplacement, dans les limites prédéfinies par l'entreprise. Les équipes finance gèrent les flux de validation et bénéficient d’une visibilité et d’une traçabilité complète sur les dépenses engagées. Elles gagnent un temps précieux en automatisant les tâches comptables répétitives comme la récupération des factures et la saisie de la TVA.
“Notre ambition est de limiter les besoins des responsables financiers à trois outils : leur compte bancaire, leur logiciel comptable et Spendesk"
Rodolphe Ardant
Tous les paiements sont automatiquement catégorisés, réconciliés avec la bonne facture et exportés vers différents logiciels comptables. Depuis sa création, Spendesk a fait évoluer son produit et acquis de nouveaux clients : la FinTech revendique plus de 600 entreprises clientes en Europe, qui auraient dépensé 40 millions d'euros grâce à leur plateforme, en moins de 12 mois.
Spendesk en quelques chiffres
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