La plateforme d'apprentissage du code CodinGame a réalisé une étude pour brosser leur portrait. En 2017, le poste de développeur le plus répandu était celui de développeur full-stack (28% des répondants), devant le développeur software (24%) et, bien après, le développeur back-end (14%). De nombreuses autres dénominations de postes existent (architecte, CTO, testeur...) mais restent plutôt marginales dans le marché de l'emploi.
Et si, sans surprise, les services (27%) et la Tech (22%) emploient la plus grande partie des développeurs, les autres secteurs s'arrachent eux aussi les talents pour monter en compétences sur leurs applications numériques. La finance (9%), les médias (9%), la santé (4%) mais aussi l'éducation (4%) ou la défense (3%) embauchent de plus en plus de développeurs. Mais le nombre de postes dans ces secteurs reste restreint par rapport aux services et leur attractivité n'égale pour l'instant pas celle de la Tech, créant une forte asymétrie.
Le freelancing ultra minoritaire
Cette prédominance des sociétés de services explique également que près d'un tiers (32%) des développeurs français travaillent dans des sociétés comptant plus d'un millier de salariés, alors que seuls 9% ont rejoint des entreprises de moins de 10 personnes. Les PME attirent elles aussi, puisque 20% des développeurs travaillent dans des entreprises de 10 à 49 salariés et la même proportion dans celles comptant de 50 à 249 salariés. En revanche, seuls 4% des développeurs ont fait le choix de ne pas intégrer d'entreprise et de travailler en freelance, soit une très petite minorité.
Bien que diplômés d'études supérieures dans leur grande majorité, les développeurs français se considèrent pour la plupart comme des autodidactes. Et leur formation ne s'arrête donc pas à la fin de leurs études : même en poste, ils continuent de se former, grâce à des blogs tech (70%), des livres tech (30%) mais aussi en passant du temps sur Twitter (27%) et en participant à des réunions de développeurs (27% également).