La startup nantaise Kiwatch développe une solution de vidéosurveillance qui combine caméras connectées et application mobile, qui permet à la fois de sécuriser son domicile et de prendre soin à distance d'un proche.
Cette fois, c'est fait. Kiwatch annonce de jeudi avoir bouclé une troisième levée de 3 millions d'euros, 2,150 millions d’euros auprès d’Entrepreneur Venture, Pays de la Loire Participations (géré par Siparex), Fairwest et d’investisseurs individuels, et 850 000 euros auprès des banques. Initialement prévu pour fin octobre pour un montant de seulement 2 millions d'euros, le tour de table a mis un peu plus de temps à être finalisé mais l'attente a été bénéfique pour la startup nantaise.
Cet apport au capital doit permettre à Kiwatch de renforcer ses travaux de recherche et développement - qui représentent aujourd'hui près d'un quart de son chiffre d'affaires - notamment en matière "d'intelligence vidéo" : ses caméras doivent pouvoir reconnaître au mieux une personne, un animal ou même un véhicule, même en mouvement et pouvoir caractériser leur comportement (menaçant, en danger...). "Nous allons pouvoir continuer à développer de nouvelles fonctionnalités telles que le pilotage de la solution par la voix, la détection de chutes dans le cadre du maintien à domicile, et bien d’autres innovations", souligne Cédric Williamson, fondateur et CEO de Kiwatch. Une fois le marché français consolidé, la startup envisage également de s'exporter dans d'autres pays européens.
La startup nantaise commercialise une solution low-cost de vidéosurveillance, qui combine hardware et application mobile, et permet non seulement de sécuriser son domicile mais aussi de veiller sur ses proches, parents malades ou animaux. Dotée d'un micro et d'un haut-parleur, la caméra permet d'échanger avec la personne de l'autre côté de l'écran. Mais elle peut aussi envoyer automatiquement des alertes par mail, SMS ou appel vocal si elle détecte un incident. Et l'application embarque une fonctionnalité pour prévenir les secours en un clic.