Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles qui ont retenu l’attention de la rédaction.
À la rencontre des raters, les tâcherons du big data
L'utilisation intensive des algorithmes dans l'industrie du numérique semble dessiner les contours d'un modèle de création de valeur sans intervention humaine. Voilà encore de quoi fabuler allègrement sur la "fin du travail". Mais c'est précisément lorsque le mythe du « tout automatisé » semble se concrétiser qu'il se révèle illusoire. Car les machines, même apprenantes, laissent toujours vierge un territoire de tâches et d'activités. Les raters constituent une figure à la fois emblématique et peu connue du travailleur oeuvrant dans l'industrie de la donnée. On ne sait pas combien ils sont, encore moins qui ils sont. Étudiants, homeworkers, femmes au foyer, précaires des cinq continents, ils travaillent indirectement pour Google, Amazon ou Microsoft. Ils s'appellent eux-mêmes human raters quand le langage plus officiel des intitulés les baptise Internet evaluators ou Internet assessors. Lire la suite sur La Tribune
As Bitcoin Scrapes $10,000, an Investment Boom Like No Other
Digital gold. The new tulip mania. A virtual currency. Whatever you want to call it, Bitcoin is on an extraordinary run, with the price of a single Bitcoin crossing $10,000 on some exchanges for the first time on Monday — less than two months after it crossed $5,000 for the first time. It is a bull market with few precedents in recent investing history. The Dow Jones industrial average, in its biggest year, 1915, went up 82 percent, or one-tenth as much as Bitcoin has gone up this year. Amazon’s red-hot stock is up only one-fifteenth as much as Bitcoin this year. Lire la suite dans The New York Times
Comment Uber et les autres applications de transport ont conquis les banlieues
Depuis 2012 et l’arrivée d’Uber en France, les banlieues sont devenues les principales pourvoyeuses de main-d’œuvre pour les applications de transport. Pendant plus de deux ans, au volant de sa voiture louée, Demba a passé ses nuits à sillonner les rues et avenues parisiennes. À cette époque, ce quadragénaire d’Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, passe chaque jour plus de 12 heures à guetter la moindre course possible sur ses différentes applications de transport de personnes. Demba s’est lancé dans l’aventure fin 2014, en créant sa micro-entreprise, en parallèle d’un emploi de chauffeur de personnes à mobilité réduite. Il met le pied à l’étrier grâce au service de VTC français Le Cab, qui à ce moment-là lui "vendait du rêve", comme à beaucoup d’autres. Mais déçu, il arrête rapidement. Dans la foulée, fatigué des contraintes de son métier, il met un terme à son CDI pour trouver autre chose. S’en suivent plusieurs mois de chômage. "Pourtant j’ai cherché partout, de Flunch en passant par la RATP et bien d’autres. Mais là-bas, en Seine-Saint-Denis, les opportunités sont rares", explique-t-il. Lire la suite dans Le Figaro
How to Make an Unsexy Industry Sexier
Nothing can kill a conversation faster than starting to talk about something highly technical. This is especially true if you're talking to someone who isn't familiar with that technical subject. For today's business owners, though, it's more important than ever to be able to turn a specialized concept into something that is understandable for even the least tech-friendly person. If your client "gets it" they will be more likely to buy your product or service. Here are seven industries may be seen by some as "unsexy," but there are businesses in each space that have found a way to make what they do sound exciting. By studying their examples and business models, we can all learn to better communicate our products and services to investors, potential clients, and other business partners. Lire la suite sur Entrepreneur.com
Vers l’Ubérisation de Dieu
Avant même Internet, les télévangélistes protestants ont transformé le paysage religieux brésilien grâce à de dynamiques shows télévisuels. L’Eglise catholique a d’ailleurs perdu énormément de parts de marché au Brésil, qui devient majoritairement protestant. Avec la technologie, le coût de création d’une nouvelle religion s’est effondré : grâce à Facebook, YouTube, Twitter et WhatsApp, on peut draguer les fidèles avec un budget très modeste. Quelques clics suffisent pour créer un dieu. Les générations façonnées par le Web demanderont à construire leur propre religion, personnalisée à l’image de leur profil Facebook. La fragmentation du paysage va s’accentuer et chacun pourra jouer au jeu de construction religieux. Mais, plus qu’un moyen, la technologie elle-même peut devenir un sujet d’adoration. En septembre 2015, Anthony Levandowski a fondé Way of the Future, une Eglise destinée à développer la réalisation d’un dieu basé sur l’intelligence artificielle (IA). Le gouvernement fédéral américain a déjà reconnu ce culte voué à l’IA, puisque l’administration fiscale (International Revenue Service)a accordé le statut d’exemption fiscale à la religion inventée par Levandowski. Cet ancien ingénieur de Google, payé 20 millions de dollars par an, a notamment travaillé à la mise au point de la voiture autonome. Lire la suite dans Le Monde
Brain implant boosts human memory by mimicking how we learn
A “memory prosthesis” brain implant has enhanced human memory for the first time. The device is comprised of electrodes implanted in the brain, and is designed to mimic the way we naturally process memories, and can boost performance on memory tests by up to 30 per cent. A similar approach may work for enhancing other brain skills, such as vision or movement, says the team behind the work. “We are writing the neural code to enhance memory function,” says Dong Song of the University of Southern California, who presented the findings at the Society for Neuroscience meeting in Washington DC over the weekend. “This has never been done before.” Lire la suite sur The Scientist